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Saint-André : "Des choses de grande qualité"

Philippe Saint-André

Philippe Saint-André - AFP

Lors de son traditionnel débrief de lendemain de match, Philippe Saint-André n’a pas caché sa satisfaction du niveau affiché par les Bleus, samedi face aux Fidji (40-15). Le sélectionneur du XV de France explique aussi les raisons qui l’ont poussé à prolonger le séjour à Marseille.

La victoire contre les Fidji (40-15)

« On a manqué de coller très rapidement au ballon mais on a aussi essayé pas mal de passes après contact. On ne va jamais interdire à nos joueurs d’essayer de jouer dans la défense, même si on a eu un petit peu de déchet. Il y a eu des choses de grande qualité. Les Fidjiens, individuellement et dans le un-contre-un, étaient quand même assez gaillards. On a peut-être été très bien sur l’organisation collective par rapport à eux mais ça a quand même été rude. En ayant parlé aux joueurs, ça piquait quand même. »

Le séjour prolongé à Marseille

« C’était prévu. Ce n’est pas qu’on n’est pas bien à Marcoussis mais très souvent, quand les joueurs passent trois semaines d’affilée là-bas, c’est plus sur la fraîcheur mentale. Là, ils voient le port de Marseille tous les matins au petit-déjeuner. On a l’impression d’avoir une carte postale. On est un petit peu en centre-ville, ce n’est pas pour ça que les joueurs ne vont pas être sérieux. Mais on va pouvoir bien récupérer, il y aura quelques degrés de plus qu’à Paris et donc, même s’il risque de pleuvoir pendant quelques jours, on va pouvoir bien s’entraîner là. Et on remontera mercredi sur notre camp de base, à Marcoussis. »

L’esprit de revanche face à l’Australie, samedi au Stade de France ?

« Cette tournée de juin en Australie (trois défaites, ndlr) m’a marqué, surtout sur le troisième test, où on a lâché trop rapidement. Ça, pour moi, c’est inacceptable. Tu portes le maillot de l’équipe de France, tu représentes un pays, une histoire, une identité. Tu peux perdre et tomber sur meilleur que toi mais lâcher rapidement, mentalement et complètement, pour moi, c’était inacceptable. En plus, c’était le record de capitanats de Thierry Dusautoir (43) et là-dessus, je l’ai dit et je le répète, j’ai des joueurs qui n’avaient pas marqué beaucoup de points sur ce match-là. Sur l’état d’esprit, c’était inacceptable. »