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Szarzewski : « Beaucoup moins de pression »

Dimitri Szarzewski

Dimitri Szarzewski - -

Le talonneur de l’équipe de France, appelé à prendre la succession de William Servat et qui débutera dimanche en Ecosse, aborde les matchs avec plus de sérénité depuis la Coupe du monde. Seule la question de son départ du Stade Français pour le Racing réveille ses nerfs…

Dimitri, allez-vous jouer au Racing Métro 92 la saison prochaine ?

Je n’ai pas de déclaration à faire sur ce sujet. Il y a des journalistes qui ont pris la parole pour moi. Vous saurez bientôt sur mon site officiel, d’ici à la fin de la semaine, ce que je compte faire l’année prochaine. Ce n’est pas le sujet du jour. Si on veut donner des informations, on essaye dans un premier temps de joindre la personne concernée. Ça n’a pas été le cas. Je ne trouve pas ça correct.

Vous avez été ménagé en ce début de semaine après un choc face à Toulon le week-end dernier. Serez-vous bien en mesure de jouer en Ecosse ce dimanche ?

Ça va très bien. J’ai repris l’entraînement aujourd’hui (mercredi). Hier matin, j’ai fait une petite séance de course. Et l’après-midi, du conditionning (fitness, ndlr). Ça se passe bien. C’était une contusion au niveau du vasque interne sur le quadriceps (cuisse). C’était un petit peu handicapant. Mais là, tout va bien.

Vous deviez être titulaire contre l’Irlande. Vous attendiez-vous à l’être à nouveau contre l’Ecosse ?

Non. Je ne m’attendais à rien. On ne sait jamais ce qui peut se passer. C’est une autre configuration, un autre profil d’équipe. Il pouvait y avoir des changements. C’est vrai que j’aurais été très déçu si je n’avais pas commencé cette partie. Philippe (Saint-André) a reconduit les mêmes joueurs. C’est une bonne chose. J’espère qu’on va être tout aussi performant.

« Je tiens à féliciter William (Servat) »

Le sélectionneur a dit que vous allez prendre le relais de William Servat, qui a annoncé sa retraite à la fin de la saison, au poste de talonneur chez les Bleus. Avez-vous été touché par cette marque de confiance ?

Je l’ai entendu, oui. Ça fait énormément plaisir. Il va falloir prouver sur le terrain, dès dimanche. Je m’attends à un gros combat, à une grosse intensité de jeu, face à ces Ecossais.

Votre état d’esprit change-t-il avec la retraite de William Servat ?

Non. Je pense avoir mûri. J’ai l’expérience de la Coupe du monde. Je me mets beaucoup moins de pression sur les épaules. Je me pose beaucoup moins de questions qu’auparavant. J’espère que ce sera bénéfique dès dimanche. Je tiens aussi à féliciter William pour sa carrière, même si elle n’est pas terminée. Le fait qu’il devienne entraîneur à Toulouse, c’est magnifique.