Parra : « On n’aura pas d’excuses »

Pour Morgan Parra, les Bleus n'ont plus d'excuses, à moins d'1 an de la Coupe du monde - -
Morgan Parra, à dix mois de la Coupe du monde, ce match contre l’Australie est très important…
C’est le match à gagner pour voir où on en est, pour se situer face à ces équipes de l’hémisphère sud. Il faudra être présent dans l’engagement et mettre en place tout ce qu’on a fait cette semaine dans l’animation offensive. En tout cas, j’essaie de me décontracter et de moins stresser. Parce que demain (NDLR : vendredi) il y aura du stress et samedi encore plus...
Face aux Australiens, le succès passera par des automatismes bien huilés…
Avec ces équipes, le temps de décision est plus court. Il faudra tout lâcher, ne plus se poser de questions. On s’en pose toute la semaine, on a vu ce qui n’avait pas été, on a essayé avec Damien (Traille) d’être très clairs dans nos annonces aux gros. On a toutes les qualités pour faire un gros match, maintenant il va falloir s’en donner les moyens.
Y a-t-il de la place pour un jeu ambitieux ?
Ce n’est plus le temps des excuses, de se dire qu’on n’est pas prêts ou je ne sais quoi. Il faut d’abord répondre présents dans le combat, et après on met notre jeu en place. On peut être ambitieux.
« On peut leur faire mal »
L’accent a-t-il été mis sur la bataille des avants, le talon d’Achille des Wallabies ?
La mêlée peut être une finalité en les mettant à la faute, mais on s’en servira surtout pour développer notre jeu. On s’en servira comme base de lancement pour aller jouer chez eux et les mettre en danger.
Allez-vous buter de loin si la météo est mauvaise ?
Ce sont encore des excuses. Je vais prendre mes responsabilités dans les 45 mètres, et si ça se passe mal, Jérôme (NDLR : Porical) peut prendre le relais. On va tous prendre nos responsabilités. Avec ou sans la météo.
On sent que vous abordez ce match différemment…
On sait qu’en juin on est passé à côté (défaites contre l’Afrique du Sud 42-17 et l’Argentine 41-13), et qu’on a essayé de trouver des excuses. On a vu qu’en fait il y avait un manque d’application. Si on arrive à faire mieux de ce côté-là, on peut leur faire mal.