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Agression : les trois Clermontois témoignent

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Quatre jours après avoir été agressés à coups de machette par une bande organisée, les trois internationaux clermontois, Rougerie, Kayser et Pierre, ont brisé le silence. Et confié avoir été « soutenus » par une psychologue.

Ce qu’il s’est passé ?
« On a tout fait pour l’éviter, je le garantis, souligne Aurélien Rougerie, qui n’est pour entrer dans les détails même s'il a été blessé au bras. Même les personnes qui n’étaient pas du groupe, qui étaient là, qui passaient leur soirée dans le bar, ont bien signalé aux policiers ce qui s’est réellement passé. C’est-à-dire qu’on a tout fait pour l’éviter. On s’est vraiment assis sur notre orgueil en disant que bon, voilà, on se faisait insulter de tous les noms. Et voilà… Mais bon, encore une fois, on a tout fait pour l’éviter. »

Une psy à leur chevet
« Ça fait du bien d’en parler avec les autres, je crois qu’on avait besoin de ça, de débriefer avec eux, de parler, de s’exprimer, poursuit Rougerie, le capitaine emblématique de l’ASM. On a même eu la présence d’une psy qui est venue un peu pour échanger, pour s’ouvrir et puis, pour tourner la page et se préparer pour la saison. »

La solidarité d’un groupe
« Je tiens à remercier le club, remercier tous les joueurs qui nous ont soutenus, tous les gens qui étaient là, les supporters qui nous ont envoyé des nombreux messages, a tenu à souligner Julien Pierre, le plus touché des trois, lui qui a subi une sévère entaille au niveau du muscle fessier. Ce que je retiens de cette aventure, c’est la solidarité du groupe parce que je crois que c’est grâce à ça qu’on est tous là. On a été solidaires jusqu’au bout. Encore une fois, je remercie tous les mecs qui étaient là tout simplement ».

Place au rugby
Le mot de la fin est revenu à Benjamin Kayser, blessé au bras comme Rougerie, qui ne souhaite plus s’appesantir sur ce fâcheux fait divers. « On a tous envie de tourner la page. Nous sommes des joueurs de rugby. On est là pour parler de ça. »

La rédaction avec Y.P. à Falgos