Alexis Palisson : « Les Castrais sont eux aussi morts de faim »

Alexis Palisson et les Toulonnais vont disputer la finale de Top 14 dimanche prochain - -
Alexis Palisson, vous êtes de retour à Toulon. Ce n’est pas la folie ?
C’est vrai que les gens nous félicitent pas mal, ils sont très heureux. On a eu un super accueil hier (samedi), à l’aéroport. Je remercie vraiment tous les supporters parce qu’ils sont à fond ! Ça ne m’empêche pas de sortir en famille. Les gens sont très respectueux.
Quel est le programme pour la suite de la semaine ?
C’est un peu au jour le jour. Aujourd’hui (dimanche), je suis sur la plage, en pleine récupération. J’ai les jambes dans l’eau, il y a pire ! Demain, nous avons un petit programme de musculation avec encore un peu de récupération à la plage. On a un entrainement à Mayol mardi, à 17h. Je ne sais pas si ce sera à huis-clos ou pas. Le départ pour Paris est prévu mercredi.
Vous avez l’air tranquille. On a l’impression que c’est presque une semaine normale…
Normale, oui et non. On essaie de récupérer un maximum parce que ça a été encore très dur ce week-end. Il y a eu deux matchs de haut niveau en 15 jours et ça laisse beaucoup de marques. Et on a un troisième match encore plus costaud qui nous attend samedi. J’ai quand même regardé le match de Castres, qui a su museler Clermont. On s’attend à un match difficile.
Mais vous serez favoris…
Je ne sais pas si on est favori, mais on va faire en sorte de bien préparer ce match. C’est pour ça qu’on récupère un maximum. Les Castrais sont eux aussi morts de faim, ils attendent ça depuis très longtemps (dernier titre en 1993, ndlr). Mais on va tout faire pour ramener un nouveau trophée sur la Rade.
Quel est le secret du RCT ?
Déjà, on s’appuie sur la conquête et une grosse défense. En dehors de ça, on a un groupe qui vit super bien et je pense que ça se ressent sur le terrain. Il n’y a qu’à voir notre solidité défensive… On a envie de concrétiser cette entente qu’on a pu avoir tout au long de l’année par des victoires. C’est vrai qu’on se régale. On vient à l’entrainement avec la banane. Il faut que cette solidarité reste gravée quelque part.
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