Auradou : « Ca ne sourit pas mais ça progresse »

Richard Pool-Jones, ici avec l'entraîneur de Montpellier, Fabien Galthié - -
Quel est le programme de la semaine pour préparer la réception de Perpignan?
David Auradou : Ce lundi matin, on a fait les debriefing individuels et en tout début d'après-midi, on a fait le debriefing collectif avant d'aller sur le terrain pour l'entraînement. Mardi, entraînement le matin, musculation l'après-midi. Le mercredi sera "off" comme d'habitude et jeudi sera comme mardi. On n'a pas changé le programme, il n'y a pas de raison à cela.
Avez-vous trouvé pourquoi vous n'arrivez pas à reproduire en match ce que les joueurs produisent à l'entraînement ?
David Auradou : Oui, c'est un constat. Après, des manquements, on en a vus quand même pas mal... On s'améliore de sortie en sortie, mais sans être capables de marquer. Et on prend des essais sur des problèmes plus de défense individuelle que collective. Il y a toujours des choses à améliorer donc on passe beaucoup de temps aussi à la vidéo. On s'y attèle. Pour l'instant, ça ne nous sourit pas suffisamment mais ça progresse.
Malgré tout, vous ne changez pas vos habitudes?
Richard Pool-Jones : En fait, on va tous faire du camping à Charléty toute la semaine, sous la tente, avec des barbelés tout autour du camping (rires), avec des barbecues et caetera, toute la semaine ! Voilà le programme.
Quand le Stade Français est dans le dur, il est d'usage que les joueurs se resserrent et s'accaparent "le truc". C'est ce que vous cherchez à faire?
Richard Pool-Jones : Ce n'est pas ce qu'on cherche à faire, ça se fait naturellement. Il faut surtout cherchez et trouver des solutions techniques, voilà.
N'avez-vous pas eu la tentation de créer un électro-choc, de changer quelque chose dans vos habitudes ?
Christophe Laussucq : Nous nous sommes réunis et on va continuer. On cherche, on cherche, voilà.