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Bayonne toujours invaincu

En match avancé de la 3e journée du Top 14, Bayonne a dominé Clermont (17-6). Un résultat qui offre provisoirement la place de leader aux partenaires du troisième ligne et capitaine Rémy Martin.

Trois succès en trois matches, c’est pour le moment un parcours parfait pour Bayonne dans ce championnat 2008-2009 du Top 14. Les pensionnaires du stade Jean-Dauger ont su prendre le pas d’une formation clermontoise passive et un brin empruntée.
Outsiders ambitieux cette saison, les partenaires de Rémy Martin, troisième ligne international en provenance cet été du Stade Français attendait la venue du finaliste 2007 et 2008 pour tester son étoffe nouvelle. L'Aviron a compris : il a bien la puissance, l'entreprise et les jambes, et avec une efficacité supérieure, il surprendra encore. Sans éclat, l'ASM souvent bousculée, parfois gestionnaire, n’a pu que contester par à-coups l'envie basque.

Les vice-champions de France pourront toujours expliquer leur contre-performance par l’absence de joueurs cadres (Rougerie, Privat, Cudmore, Scelzo)… cela n’atténuera pas le constat d’impuissance qu’elle a dégagé sur la pelouse bayonnaise. Clermont, qui s'était à demi-rassuré en passant six essais à Montpellier, n'y est pas encore cette saison. Tout le contraire d’une formation basque bien décidé à franchir un palier cette saison. Perpignan, prochain adversaire de ce leader inattendu, est prévenu.

La réaction de Rémy Martin : « Oui, le bonheur est total. On a pris conscience aujourd’hui qu’on était une grande équipe. Il faut rester sur terre surtout. On n’est pas champions de France mais on a battu des vice-champions de France. Sur les deux matches précédents, que ce soit à Castres ou face à Montauban, on n’a pas su se lâcher. Le grand pas aujourd’hui, c’est qu’on a su jouer sans retenue. On a été conquérants en mêlée, on leur a posé des problèmes en touche. On a été bon. Il faut néanmoins garder les pieds sur terre. On n’a joué que trois matches, il en reste plein… Restons concentrés et restons dans notre petit monde à nous pour pouvoir bosser comme il le faut ».

La rédaction