Berbizier : « Pas de cadres au Racing »

Battu sur la pelouse de Castres (31-25), Pierre Berbizier regrette le manque de rigueur du Racing-Métro 92 malgré la bonne titularisation d’Hernandez.

Vous repartez de Castres avec une défaite mais nanti du point de bonus défensif. Un moindre mal ?

Ce n’est pas le point de bonus défensif que je retiens, mais tous les points que l’on donné à l’adversaire. On a rendu des ballons trop facilement, que ce soit en conquête directe ou dans le jeu. On n’a jamais été dangereux sur des actions de Castres, on s’est mis en danger sur nos propres actions, c’est ce qu’il faut que l’on règle rapidement. On ne peut pas espérer gagner un match dans ces conditions surtout devant une bonne équipe de Castres.

Pour sa première titularisation de la saison, Juan Martin Hernandez a impressionné…

Je retiendrai sa capacité à jouer un match en entier, et celle d’animer notre jeu. Quels que soient les joueurs en place, si on n’a pas plus de ballon, on ne peut pas enchainer le jeu. C’est dommage car les intentions étaient là. On a prouvé qu’on pouvait déséquilibrer cette défense castraise, ça aurait été intéressant d’avoir plus de ballons en continuité.

Vos cadres Chabal et Nallet étaient au repos ce dimanche. Leur absence a-t-elle pesé ?

Il n’y a pas de cadres. L’équipe du Racing sera toujours la meilleure du moment. Elle a prouvé aujourd’hui qu’elle avait la place de venir inquiéter cette équipe de Castres. On l’a dit l’année dernière : « La star, c’est le Racing ». Les joueurs l’ont prouvé aujourd’hui.