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Biarritz a défendu son cas

Imanol Harinordoquy

Imanol Harinordoquy - -

Le club biarrot comparaissait ce mercredi auprès de la commission de discipline de la Ligue pour s’expliquer sur les échauffourées lors du derby basque contre l’Aviron Bayonnais. S’il a pu apporter des éclaircissements, le BO ne connaitra que ce jeudi matin la nature de sa sanction.

Depuis le début de saison, les nuages noirs s’amoncellent, les uns après les autres, dans le ciel du Biarritz Olympique. Il y a ceux du Top 14, où le BO, habitué à y jouer les premiers rôles, se découvre cette année un statut de cancre, avec sa lanterne rouge sur le crâne. Il y a ceux également de la H Cup où Biarritz, en s’inclinant samedi dernier à Trévise (30-26) a compliqué son itinéraire pour les quarts de finale. Le BO devra patienter encore quelques heures pour savoir s’il devra aussi compter avec les nuages noirs de la commission de discipline de la Ligue.

C’est ce mercredi que cette dernière étudiait les incidents qui ont émaillé le derby basque entre le BO et l’Aviron Bayonnais le 29 novembre (21-19). Le club de Serge Blanco risque gros, notamment après l’intrusion sur le terrain de Lucien Harinordoquy, le père de l’international Imanol. La réunion s’est déroulée « dans un climat serein, comme toujours dans le rugby » dixit François Guers, le président de ladite commission. Le rendez-vous s’est déroulé en deux parties : la première était consacrée à l’échauffourée elle-même entre joueurs, la seconde à l’apparition sur le terrain de Lucien Harinordoquy.

« Nous avons respecté toutes les règles »

Un cas qui a longtemps fait débat avant la réunion et qui a été abordé le plus simplement du monde ce mercredi. « Nous avons respecté toutes les règles de sécurité, explique le vice-président du BO Marcel Martin. Il s’agit simplement d’une défaillance d’un stadier. Nous sommes simplement les victimes d’un concours de circonstance entre un père un peu énervé et un stadier qui ne l’arrête pas. » Le fameux stadier en question, licencié depuis, a déjà été puni. Biarritz saura ce jeudi matin, à 10 heures, quel sort lui réserve le gendarme de la LNR. Plusieurs sanctions sont envisageables. Le BO pourrait s’acquitter d’une amende allant de 5 000 à 46 000 euros. L’éventualité d’un match voire plusieurs à huis clos, avec sursis, n’est pas non plus à exclure.