Boudjellal : « C'est ma faute »

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Mourad Boudjellal, une nouvelle défaite pour le Rugby club toulonnais. Ca va mal !
Il y a un responsable et c’est moi. Je pense que je n’ai pas bien appréhendé l’entre saison. Je n’ai pas pris de bonnes décisions et aujourd’hui le club le paye. Ce que je veux c’est qu’on se batte cette année et qu’on s’en sorte pour qu’on réussisse à avoir une seconde chance l’an prochain. Je suis le responsable principal il n’y a personne d’autre à incriminer. J’ai vécu sur la Pro D2 et l’euphorie de la montée. J’ai mal appréhendé le haut-niveau. Maintenant je me prends le haut-niveau dans la gueule. J’apprends vite et si j’ai la chance de rester au haut-niveau, j’irai chercher le très haut-niveau. Ce soir (samedi) est un soir difficile pour Toulon. Il y a des moments de joie et des moments de douleur. C’est quand on est dans la douleur et la difficulté qu’on voit si on est bon ou mauvais.
Quels regrets avez-vous sur cette intersaison ?
Sur plein de choses, sur plusieurs joueurs. J’aurais peut-être plus me battre pendant les périodes de recrutement. J’ai laissé passer des joueurs, j’ai été moins présent. Je n’étais pas spécialement excité par le Top 14, j’étais surtout excité par l’envie d’y monter. Maintenant j’y suis, j’y prends plaisir et j’ai envie d’y rester. J’en suis le principal responsable, ce n’est pas le staff. Dans ce genre de difficultés on va se battre, on est des Toulonnais. Le Toulonnais est un guerrier. On va démontrer à la France du rugby qu’on peut s’en prendre plein la gueule comme ce soir et qu’on est capable de grandes choses.
Que peut amener l’audit de Jake White au début du mois ?
Peut-être un regard neuf et ça peut donner un peu d’oxygène au staff qui a ses doutes. On peut avoir des réponses ou des confirmations sur des certitudes ou des doutes grâce à une personne extérieure. Je ne pense pas que ce soit très contraignant. Jake White est champion du monde, il a une expérience très forte. C’est cette expérience qui m’a attiré et qui peut aider le staff.