Cheika : « Le Stade Français, c’était un test pour moi »

Michael Cheika, le sélectionneur de l'Australie - AFP
Désormais sélectionneur de l’Australie, Michael Cheika est revenu sur ses difficultés à la tête du Stade Français (2010-2012). Avec notamment le rachat du club parisien par Thomas Savare en 2011. « Pour moi, il y a une manière de faire pour réussir, explique-t-il. Tout le monde doit être en ligne. Le chef, le coach, le capitaine, les joueurs. Ailleurs, je pouvais avoir ça. Avec le Stade Français, ce n’était pas comme ça. Mais c’est normal. Si je dépose 8 millions d’euros pour acheter une équipe, je peux décider comme je veux. (…) Quand on avait des problèmes financiers à la fin de la première saison, qu’il y avait une vingtaine de nouveaux joueurs qui arrivaient et le doute qu’on soit relégué en Fédérale 1 par la DNACG, c’était une expérience pour moi : comment contrôler une situation qui était hors-contrôle. Il y avait une pression. C’est probablement le seul moment de ma carrière d’entraîneur où je l’ai sentie. Il n’y avait pas de match le week-end suivant, mais des gens, des familles, qui souffraient. Il y avait de grandes conséquences. C’était vraiment un test pour moi de maintenir un peu de calme dans cette période. Après, j’ai réalisé ce qu’il fallait faire pour réussir les changements qu’il fallait. On n’était pas d’accord avec Thomas (Savare). C’est normal, c’est son argent. »