Clermont ne s’est pas dégonflé

Les Clermontois ont raté l’occasion de reprendre la tête du Top 14 mais peuvent se satisfaire d’un nul arraché à la dernière seconde contre le Stade Français (19-19).

Le Stade Français n’est jamais passé si près de vaincre la malédiction clermontoise. Il s’en est fallu d’une poignée de secondes que le club parisien ne ramène enfin de Marcel-Michelin sa première victoire en championnat. Mais le sort n’a une nouvelle fois pas souri aux Parisiens, rattrapés sur une pénalité de Brock James alors que la sirène finale venait de retentir.

« Les points sont partagés et je pense que c’est logique au vu du match », admet le pilier parisien Sylvain Marconnet, qui regrette que son équipe soit « passée à travers dans le combat, qui est la base du rugby ». Un domaine qui peut laisser quelques regrets aux Auvergnats, beaucoup plus présents dans l’impact mais qui n’ont jamais réussi à décrocher leur adversaire.

« On n’est quand même pas tombé sur la dernière des équipes, nuance le pilier jaunart Lionel Faure. C’est une belle équipe du Stade Français. On a bien attaqué le match, contrairement à ce qu’on a fait les semaines passées. On n’a pas su le tuer mais on a maintenu un niveau constant. On est parvenu à mettre la pression jusqu’au bout pour les pousser à la faute dans la dernière minute. » Une pénalité pour une faute au sol qui reste en travers de la gorge de Jacques Delmas. « Je viens de revoir les images et il n’y a rien, regrette l'entrapineur parisien. On avait le match en main et on perd deux points sur une faute qui n’y était pas. C’est pour les fois où on a eu un peu plus de chance… On est quand même content parce qu’on s’était dit qu’il était hors de question de repartir d’ici les poches vides. » Dont acte.

S.C. avec J.T. et L.D. (RMC Sport)