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Delmas : « Partir proprement »

« Demandez au président! » Jacques Delmas lance la balle dans le camp de son président lorsqu'on lui demande s'il comprend le timing de l'annonce de son départ.

« Demandez au président! » Jacques Delmas lance la balle dans le camp de son président lorsqu'on lui demande s'il comprend le timing de l'annonce de son départ. - -

Particulièrement ému, Jacques Delmas s’exprime pour la première fois depuis l’annonce par Max Guazzini de son départ du Stade Français. Le technicien espère désormais vivre à fond les quelques semaines qu’il lui reste avec son groupe.

Jacques Delmas, cette fin de saison est-elle compliquée à gérer pour vous ?
Non. Les joueurs sont très attentifs, je les sens impliqués. Ça donne de l’espoir. Plus la vie avec eux sera longue, plus le bonheur sera grand. Je vais tout mettre en œuvre pour que notre aventure dure le plus longtemps possible.

Comment vivez-vous cette période ?
Si je vous dis que je la vis mal, allez-vous trouver cela étonnant ? On ne peut pas bien la vivre, mais je me concentre sur ma fin de saison et sur un club que j’aime. Je donne encore plus pour partir proprement.

Etait-ce le bon moment pour annoncer votre départ ?
Il faudrait poser la question à l’intéressé… (ndlr, le président Max Guazzini)

Il semble que les joueurs n’aient pas abandonné. N’est-ce pas paradoxal d’annoncer ce départ ?
On subit une décision, mais cela n’empêche pas de voir des garçons qui veulent travailler. Si je sentais que tout le monde décroche, j’aurais l’honnêteté d’aller voir le président. Ce n’est pas le cas.

« Cheika ? Je m’en bats les roufles »

Comment voyez-vous la fin de saison ?
Indécise, ouverte et pleine d’espoir. On est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d’Europe et on a encore la possibilité mathématique de se qualifier pour les play-offs. Il ne faut pas se poser de questions et simplement se donner les moyens.

Pensez-vous plus au championnat ou à la Coupe d’Europe ?
Je pense à tout. Chaque semaine passée sera une semaine de bonheur. Il sera temps de penser à autre chose.

Connaissez-vous Michael Cheika ?
D’une part, je ne porterai pas de jugement et si vous voulez que je sois franc, je m’en bats les roufles (sic). Cela vous va comme réponse ?

La rédaction - C.Ca.