Fusion Bayonne-Biarritz : Mérin a "un plan B"

- - AFP
Ce vendredi, le Conseil de surveillance de l’Aviron Bayonnais s’est prononcé en faveur de la fusion avec Biarritz. « Le conseil s’est passé dans la sérénité, dans la construction, même si c’était un vote consultatif » a déclaré Manu Mérin à RMC Sport. 9 membres se sont exprimés pour la fusion et 2 contre. Seulement pour que le projet de création d’une nouvelle entité basque soit définitivement validé, il faut que l’Assemblée générale de la SASP, c’est-à-dire la section amateur, se prononce ne faveur de la fusion. Le président de Bayonne précise : « Il y a deux assemblées dans chaque club : l’assemblée des actionnaires et l’assemblée des associations support. Il faut que chacune approuve le projet. » Et c’est là qu’il y a encore une interrogation. Les 200 membres de la section amateur de Bayonne ne sont pas forcément pour la fusion. Mais Manu Mérin reste confiant : « On a mené beaucoup de combat pour la cause du rugby de haut niveau et du rugby de formation au Pays Basque. Je suis touché par la fatigue. Mais quand on a une conviction, ça nous fait avancer. »
La FFR et la LNR votent pour la fusion
Mais dans cette dernière ligne droite, les partisans de la future entité basque ont reçu un soutien de poids en la personne de la Fédération Française de Rugby, mais également de la Ligue Nationale de rugby, dont voici le communiqué : « Le Comité Directeur de la FFR de ce 12 juin a décidé de mettre en place le cadre réglementaire permettant la création d’une entité commune entre les deux clubs. La FFR et la LNR portent un regard favorable à la création d’un club professionnel au Pays basque et insistent sur la nécessité absolue de respecter l’échéance du 4 juillet pour finaliser ce rapprochement. » « Il ne va pas falloir trainer en route assure Manu Mérin. C’est l’avenir du rugby. » Reste donc la dernière étape avec le vote de la section amateur à Bayonne programmée le 24 juin. Et si le « non » l’emportait ? Manu Mérin assure qu’il a un plan B : « En tant que dirigeants responsables, on envisage une hypothèse d’engager une équipe en Pro D2 ». Il comprend d’ailleurs certains supporters encore réticents : « Je respecte tout le monde, je comprends cette émotion. » Mais le président de Bayonne précise : « La situation financière, sans l’appui d’un mécène, serait difficile. » Comprenez que si la fusion ne se faisait pas, l’avenir de Bayonne dans la sphère professionnelle serait incertain.