Garbajosa : « Indescriptible »

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Son premier match avec le Stade Toulousain «C’était le 27 octobre 1996 face aux Wasps (défaite 77-17). On a pris une belle trempe ! C’était mes débuts avec le Stade Toulousain, je pensais même être le chat noir. Je crois qu’une telle défaite n’était pas arrivée à Toulouse depuis longtemps. Mais bon, après c’est un super souvenir malgré le score. J’étais empli de fierté.»
Son premier essai en Bleu « J’ai eu de la chance cette année-là. J’ai profité de la blessure de Christophe Dominici pour intégrer l’équipe. On a battu l’Irlande à la maison et on joue le Grand Chelem face au Pays de Galles à Wembley (ndlr, victoire 51-0 le 4 avril 1998). En plus, je marque deux essais. Ce sont des souvenirs impérissables. Quand on arrive en équipe de France et qu’on a la chance de marquer deux essais, que demande le peuple !»
Sa demi-finale de la Coupe du monde « Je ne retiens pas que le match contre la Nouvelle-Zélande le 31 octobre 1999 (43-31). C’est un ensemble de choses, notamment les jours qui ont précédé cette rencontre. C’est indescriptible, il y a eu une symbiose, une communion entre les joueurs. On a gagné cette demi-finale avec les tripes, avec l’envie. Pour nous, ce fut un moment mémorable. Quand on se croise aujourd’hui, on en reparle car c’est un souvenir qui est encré en nous.»
Son meilleur souvenir « Je crois que je garderai un tout. La chance d’être privilégié, d’avoir pu vivre de ce sport qui était ma passion, d’avoir pu porter le maillot du Stade Toulousain, d’avoir été international. Ma plus grande fierté, c’est d’avoir pu évoluer dans ce milieu là.»
Ses titres avec Toulouse « J’ai eu une chance : celle de tout gagner à part une Coupe du monde. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Je suis heureux d’avoir quasiment tout gagné. J’ai été béni des Dieux. Si je dois retenir un titre national, je pense à celui de 1997. C’était une génération avec laquelle j’ai débuté. J’étais tout minot. Je côtoyais des joueurs énormes. Maintenant, chaque titre à son histoire et sa saveur particulières.»
Son transfert à Bayonne en juin 2007 « Je revenais d’une longue blessure au Stade Toulousain. A Toulouse, ce sont les meilleurs qui jouent, et je me suis rendu compte que j’avais pris du retard. J’ai eu une proposition très intéressante de l’Aviron. Ça été un nouveau défi et c’est avec un grand plaisir que j’ai accepté le deal.»
Son avenir « Je souhaite rester jusqu’à la fin de mon contrat (ndlr, en juin 2009) à Bayonne. Surtout par respect pour mon président, les supporters, le staff et l’équipe. Même si je ne peux pas donner physiquement sur un terrain, j’ai envie d’apporter ma contribution au club en termes de communication, de sponsoring ou de partenariat. Si je peux les aider avec mon expérience, ce sera avec grand plaisir.»