Guazzini : « Le vrai derby, ça restera toujours Toulouse »

Le boss du Stade Français n'est pas encore convaincu par le derby francilien avec le Racing-Metro 92. Pour lui, le vrai rival restera toujours le Stade Toulousain. - -
Max, quelle est votre réaction après la défaite du Stade Français dans le derby très disputé face au Racing-Métro 92 ?
Ce n’est pas une défaite. C’est important de voir que le Stade Français a été à la hauteur malgré les 18 joueurs manquant dans l’effectif. Avec des espoirs, des juniors, des talonneurs ne jouant pas à leur poste ou des joueurs comme Mathieu Bastareaud jouant troisième ligne en raison des nombreux blessés et du départ en sélection des internationaux, on a été près de la victoire. On est très fier.
Les doublons avec les tests matchs ne sont-ils pas trop difficiles à gérer pour les gros clubs qui comptent beaucoup de joueurs internationaux ?
C’est difficile mais la Ligue travaille à réduire le nombre de ces doublons qui faussent complètement le championnat. En tout cas, ce n’est pas normal. Mais avec une équipe espoir on a réussi à faire 18-20. Ça signifie que ça se joue à peu de choses.
Que pensez-vous de cette notion de derby entre le Stade Français et le Racing-Métro 92 ?
Vous parlez de derby mais tout dépend de ce que vous appelez un derby. Pour moi, ça n’en est pas vraiment un. La preuve, le public n’est pas venu au rendez-vous. Le phénomène n’est que médiatique. Vous voulez créer artificiellement, des oppositions, mais le public n’est pas bête. Pour moi, le derby c’est Toulouse et ça restera toujours Toulouse. Le derby face au Racing, ce sera peut-être dans quelques années.
La rencontre a pourtant été tendue jusqu’au bout…
On a été victimes d’agressions. Un deuxième ligne du Racing s’est essuyé les crampons sur le visage de Laurent Sempere qui a failli perdre un œil et a trois points de suture. Un autre joueur du Racing est venu mettre un coup de poing par derrière à l’un des nôtres. Nous, on prend un carton jaune juste parce que Pierre Rabadan a poussé un joueur de la main.
Vous êtes en contentieux avec judiciaire pour une histoire de droit à l’image, avec Jacky Lorenzetti, le président du Racing, n’est-ce pas ?
Comment savez-vous ça ? Effectivement, on s’est rendu compte qu’ils utilisaient dans le métro l’image de nos joueurs. On a été très surpris et on leur a dit à l’avenir de ne plus le faire. C’est quand même la moindre des choses. Ça ne se fait pas. Ils ont dû communiquer là dessus si vous le savez. Le Racing fait sa communication par rapport à nous car on leur permet peut-être d’exister. Mais il ne faut pas exister par rapport aux autres équipes. En tout cas de mon côté, il n’y a pas de rivalité avec le Racing.