Harinordoquy : « Pas opposé à une expérience à l’étranger »

Imanol Harinordoquy - -
La descente
«On l’a senti au quotidien que le club s’affaiblissait quand les autres surtout ont accéléré la cadence. On s’y était quand même préparé parce que ça faisait un petit moment qu’on était décroché au niveau comptable donc ça a été dur à vivre. Depuis le début de saison, ça a été dur à vivre parce qu’on n’a pas su prendre les points quand il le fallait, notamment sur les premiers matches de championnat pour pouvoir ensuite se mettre en confiance et aller chercher des résultats. On n’a jamais pris de roustes, de branlées pendant cette saison mais il nous a manqué un peu cette enjeu sportif du fait qu’on soit un peu décroché au classement pour justement en fin de match aller chercher les résultats. Même si on a décroché comptablement, on a eu à cœur de ne pas décrocher sur le terrain, de garder la tête haute, de continuer à se battre et on se battra jusqu’à la fin de saison quoiqu’il arrive ».
Son avenir
« J’attends de voir un peu ce qu’il va se passer au niveau du staff, au niveau de l’équipe aussi parce qu’il manque quelques joueurs qui n’ont pas été recrutés, voir un peu le visage qu’aura le BO l’année prochaine. Je suis en fin de contrat et je n’ai pas encore pris de décision. Je n’ai pas fermé la porte à une éventualité d’aller tenter une expérience étrangère. En termes d’expérience, aller voir une autre culture. C’est vrai que le rugby m’a permis de voyager, de m’ouvrir, de rencontrer des personnes vraiment très intéressantes, très enrichissantes, des cultures différentes. Tout simplement aller s’enrichir de ce qui se fait autre part, parce qu’il n’y a pas que le Pays Basque. Donc c’est une expérience qui pourrait me plaire ».
La fusion du BO avec Bayonne
« Je me dis, dans un petit coin de ma tête, que si cette entité venait à voir le jour, ça permettrait certainement de remplir les stades, d’avoir certainement tout le Pays Basque derrière cette équipe, et de rejouer les premiers rôles. Ca permettrait certainement d’avoir un budget plus conséquent, de se structurer. Je ne dis pas que c’est une équipe qui gagnerait tout mais en tout cas ça donnerait peut-être plus les moyens. Je crois qu’il y a des choses à faire, en tout cas il faut se poser la question. Au final, il n’y a pas grand-chose à en tirer où en tout cas juste des miettes puisque réellement la question n’a jamais été étudiée. En décembre, on s’est posé beaucoup de questions dans le vestiaire quant à l’avenir du club, quant à l’avenir des joueurs. On a laissé de l’énergie dans ces discussions. »
Sa relation avec Serge Blanco (le président du BO)
« Avec Serge, on a des discussions. C’est vrai que j’ai mon caractère, lui aussi, mais je crois qu’il aime bien quand il a en face de lui des personnes qui lui disent ce qu’elles pensent. Donc moi, je fais partie certainement de ces personnes-là. On n’a pas toujours été d’accord mais on a toujours eu des discussions et je crois que ce qui est important, c’est de ne pas rester chacun de son côté. On n’est pas d’accord sur tout mais on discute, c’est là l’essentiel ».
Un éventuel retour en équipe de France
« Je me suis posé aussi la question de me lancer un dernier challenge sportif. Forcément, ça passerait par un grand club, un club qui jouerait le haut du tableau. Se mettre dans les meilleures conditions pour déjà essayer d’aller gagner peut-être un dernier titre. De finir sur un dernier challenge sportif et pourquoi pas retrouver un très bon niveau et aller titiller une place en équipe de France ou une place dans le groupe qui ira faire la Coupe du monde. Mais aujourd’hui, c’est une éventualité, c’est une option mais il n’y a rien de fait de ce point de vue-là ».
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