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Huget : « C’est de l’histoire ancienne »

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Après une première suspension de trois mois infligée par la FFR pour défaut de signalisation auprès de l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), l’ailier international de l’Aviron Bayonnais a été suspendu fin décembre pour un mois supplémentaire. De retour cet après-midi face à Toulon pour la 16e journée de Top 14 (14h15), le Basque savoure le bonheur simple de rejouer au rugby.

Yoann, vous effectuez votre retour après un mois de suspension. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Ça fait plaisir de pouvoir rejouer au rugby et de se dire que c’est de l’histoire ancienne. Je suis plus soulagé aujourd’hui. Je serai libéré. Dans ces cas-là, on profite de chaque instant, de la préparation avec les copains, de l’avant-match. Quand on est suspendu, on réalise vraiment que c’est notre passion avant d’être notre métier. Je veux prendre du plaisir à jouer avec mes camarades même si nous ne sommes pas dans une bonne situation (Bayonne est 13e et relégable, ndlr).

Et vous n’aurez pas la partie facile contre Toulon…

Même si un monde nous sépare, nous avons des joueurs suffisamment mâtures et expérimentés pour affronter cette équipe toulonnaise. Si on regarde nos futurs adversaires, on risque de se faire peur. On va affronter le Stade Français, Clermont, le Racing, Montpellier. Les deux prochains mois seront cruciaux. On ne peut pas se permette de se sous-estimer.

Que pensez-vous de Mourad Boudjellal, le président du RCT, qui a été sanctionné pour ses propos jugés déplacés contre l’arbitrage ?

Qu’on le veuille ou non, il a fait beaucoup de bien au rugby. Il a des acquis et le droit à la parole. Même s’il ne met pas la forme à chaque fois, ce qu’il dit n’est pas complètement faux. Ce serait bien qu’il soit un peu plus écouté.

L’Aviron Bayonnais a connu deux changements de staff en un peu plus d'un mois. Mais à l'arrivée, l’objectif reste le maintien en Top 14. Comment cela se passe-t-il avec la paire Didier Faugeron-Denis Avril ?

Le destin, c’est nous, les joueurs, qui l’avons. A nous de faire le nécessaire sur le terrain et de créer un échange avec eux pour avancer. L’Aviron doit montrer un autre visage lors de cette deuxième partie de saison. On attend une réaction des joueurs même si nous sommes les premiers frustrés. On a vu du mieux à l’entraînement. Cela part de là.

Vous avez discuté il y a une semaine avec les dirigeants du Stade Français. Qu’en est-il de votre avenir ?

Je suis jeune. Je me pose forcément des questions. On n’a pas toutes les réponses. J’espère les avoir d’ici 2-3 matches. Il y a eu une prise de contact, mais il n’y a rien de fait.

OS