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Kelleher : « Je veux rester en France… »

Byron Kelleher

Byron Kelleher - -

Depuis son arrivée en France en 2007, le demi-de-mêlée néo-zélandais a découvert un pays qu’il adore. Il entend bien y poursuivre sa carrière, mais pas forcément au Stade Toulousain…

Byron Kelleher, comment vous sentez-vous à Toulouse ?
C’est une équipe qui a fait évoluer le rugby français. J’aime beaucoup son style. On joue avec la main. C’est l’esprit du rugby. La première chose que j’ai touché à ma naissance, c’est un ballon de rugby. En tant que néo-zélandais, ça fait partie de ma culture.

Appréciez-vous la vie à la française ?
J’ai découvert une autre culture, une autre dimension et une nouvelle langue. Il y a vraiment une grande différence entre la France et la Nouvelle-Zélande. Evidemment, j’aime beaucoup la nourriture. Mais lors de ma première année ici, il a fallu que je fasse un peu attention, car j’ai pris du poids. Le vin, c’est super aussi. Je connais maintenant les régions, comme le Bourgogne, le Bordeaux ou le Côte-de-Provence. Ce qui est étonnant, c’est que chaque région a ses propres spécialités. Bayonne a son jambon, Auch son foie gras et Toulouse son cassoulet. L’architecture et l’histoire françaises sont également très impressionnantes. Votre pays est magnifique.

Les All Blacks, qui sont invincibles en ce moment, peuvent-ils remporter la Coupe du monde ?
Lors de la dernière Coupe du monde, nous avions un jeu énorme, nous étions en pleine forme, mais nous nous sommes fait éliminer par la France. Cette année, la situation est la même : les All Blacks sont favoris. Si l’équipe supporte la pression de jouer à domicile et ne sous-estime pas ses adversaires, elle peut gagner la Coupe du monde.

Savez-vous de quoi est fait votre futur en club ?
Je ne sais pas encore et je ne connais pas non plus les plans de Toulouse. Sur un plan personnel, je me concentre sur cette année. Je vais faire du mieux que je peux. Pour le moment, j’ai pris la décision de rester en France.

A Toulouse ?
Je voudrais rester en France, c’est sûr.

Propos recueillis par Wilfried Templier