Kelleher : « Le rêve continue »

Byron Kelleher aime la France et le fait savoir avant le choc de ce soir entre Toulouse et son dauphin au classement, Bayonne.

Byron Kelleher, comment appréhendez-vous ce match face à Bayonne ?
L’équipe de Bayonne a beaucoup progressé et n’a plus rien à voir avec celle que l’on a rencontrée l’an dernier. Il y a de nouveaux entraîneurs, de nouveaux joueurs qui sont venus renforcer ce groupe, et de très belles structures qui se mettent en place. Pour nous, ce match va être compliqué. Il faut gérer le retour des internationaux, les intégrer à l’équipe qui tournait depuis un mois. Ce sera un bon test mais on n’a pas beaucoup de temps pour le préparer.

Vous connaissez certains joueurs de Bayonne…
En effet, je connais Manny Edmonds. Il a joué pour le NSW (Australie) avant de venir chez les Tigers Higlanders pour une année, là où j’évoluais. C’est un très bon joueur. Ils ont aussi une très belle paire de centre (Gower, Lacroix), une bonne ligne de trois-quarts et un très gros pack. Tout cela constitue une belle base de travail : une grosse mêlée, une très bonne touche et des arrières qui gazent. C’est un groupe équilibré. Cela va nous faire un intéressant challenge à relever. Car, certes, on a gagné jusque-là (9 victoires en 11 matchs), mais je ne pense pas que le Stade Toulousain a convaincu. Malgré tout, il est encore tôt dans la saison,. Il nous reste du temps et de la marge pour progresser.

Quels sont objectifs avec Toulouse ?
Avant de quitter la Nouvelle-Zélande, j’avais deux rêves : gagner le bouclier de Brennus et remporter la Coupe d’Europe. Pour le premier objectif, tout s’est bien passé l’an passé. Malheureusement, pour la H-Cup, tout s’est effondré près du but. Mais l’espoir subsiste et le rêve continue. Pour qu’il se concrétise, je veux m’assurer d’être à mon meilleur niveau possible. Je veux donner le maximum à cette équipe et contribuer à aller chercher cette Coupe d’Europe.

Votre contrat à Toulouse se termine en 2011. Que ferez-vous après ?
Pour le rugby, je n’en sais rien. En revanche, ce que je sais, c’est que j’ai envie de rester en France jusqu’à la fin de ma vie ! (Rires)

La vie française vous plaît ?
Cela fait un an que je suis arrivé en France. J’ai une copine française de puis quelques mois et j’en suis amoureux. Je parle français un peu mieux tous les jours. Pour la cuisine, je découvre. Je connais le jambon de Bayonne, la bouillabaisse de Marseille, j’ai goûté les huitres de Biarritz, le vin de Bordeaux, le rosé Côtes-de-Provence, la truffe… Il est important pour moi de connaître les spécialités culinaires et lme mode de vie français. Je veux m’y fondre.

La rédaction