La bonne affaire Chabal pour le Racing

Sébastien Chabal s'épanouit dans le club du Racig avec son compère Lionel Nallet. - -
Au détour de la liste des 30 joueurs retenus par Marc Lièvremont pour participer à la tournée de novembre, le nom de Sébastien Chabal apparaît. Mais on ne s’émeut plus de la présence du barbu, même au poste de deuxième ligne alors qu’il évolue en troisième ligne dans son club du Racing-Métro 92. Il fut une époque pas si lointaine où le mot Chabal suscitait fantasmes et rêveries à l’idée de le voir fracasser les défenses adverses dans un rugissement guttural du public. Mais voilà, depuis son retour en France au Racing-Metro et la fin de son exil anglais à Sale, le Caveman s’est fait discret. Pas médiatiquement où il squatte les couloirs du métro parisien avec le maillot ciel et blanc mais rugbystiquement où il fait son travail avec application et qualité dans la quiétude de la banlieue parisienne même s’il s’est blessé au genou. Cette arrivée en fanfare va se transformer en excellente affaire pour les sponsors comme l’explique Bertrand Demenois, gérant de l’entreprise FCA : « On va bientôt ressentir l’effet de sa signature et on va s’en servir pour dynamiser d’autres contacts. »
Le Racing et son président Jacky Loenzetti remercie ses partenaires en les invitant au banquet d’après-match et « oui ça peut être sympa de tomber à la table de Chabal remarque Demenois. C’est un gros coup pour le Racing et pour nous ça va l’être. » Disponible et loin de l’animal qu’il est sur le terrain, Chabal se plie sans rechigner à toutes les obligations médiatiques auxquelles il est soumises. Et même s’il est arrivé depuis 4 mois il est déjà clairement identifié au maillot ciel et blanc note Demenois : « Quand on dit qu’on est partenaire du Racing, le premier mot qui vient à la bouche des gens est Chabal ! » Il est le joueur français le mieux rémunéré du Top 14 avec près de 400 000 euros annuels dont une grande partie était payée en droits à l’image (voir ci-contre). Jacky Lorenzetti pensait avant que l’amendement soit adopté par l’assemblée qu’il serait facile d’amortir un tel coût. Il va devoir revoir sa copie mais avec les débuts réussis de Chabal, on ne sait pas de souci pour lui.