Le bras de fer va commencer

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Objectif titre
Clermont attaque le championnat pour la première fois de son histoire avec le statut de champion en titre. Après dix finales perdues, le club auvergnat a rompu avec la malédiction. Les « Jaunards » au maillot devenu couleur poussin s’appuieront sur un effectif quasi-inchangé. Morgan Parra s’attend cependant à une saison difficile. « Cette année, il y a 10 clubs à fort potentiel. Tous les matchs vont être importants. » Outre les éternels Toulouse et Perpignan, Toulon entend bien se mêler à la lutte pour le titre. Champion de Pro D2 en 2007-2008, neuvièmes du Top 14 lors de leur première saison parmi l’élite, les hommes de Mourad Boudjellal ont chuté en demi-finale l’année dernière face à Clermont. Pour Pierre Mignoni, l’objectif est clair. « Cette saison, il faut gagner un titre ! » Porté par ses stars Sébastien Chabal et François Steyn, le Racing-Métro vise le titre et compte bien voler définitivement la vedette à son voisin francilien du Stade Français.
En embuscade
Quatre fois vainqueur du bouclier de Brennus lors de la dernière décennie, le Stade Français qui a pris ses quartiers au stade Charléty, s’est contenté d’une timide 7e place l’année dernière. Pour la première fois depuis son retour dans l’élite en 1997, le club parisien ne sera pas européen. Un mal pour un bien ? L’ailier parisien Julien Arias affiche en tout cas de hautes ambitions. « Les deux dernières saisons n’ont pas été flamboyantes mais on travaille pour remonter vers les sommets. » Abonné à la 10ème place depuis deux ans, Montpellier a fait appel à Fabien Galthié pour franchir enfin un palier. Le nouveau coach a fixé un double objectif à ses joueurs : « D’abord, arriver à l’heure, 7h30 le matin. C’est incontournable. Ensuite, commencer l’entraînement à 8 heures... »
Biarritz, renforcé par le venue de Marconnet, et Brive délesté de ses internationaux anglais Goode, Thomson et Flutey, parient sur un retour aux fondamentaux pour bousculer la hiérarchie. Le Castres Olympique avec sa paire d’entraîneurs Labit/Travers toujours à la baguette espère renouveler l’exploit d’une qualification en phases finales.
Un œil vers le bas
Plus petit budget de Top 14 avec 9 millions d’euros, La Rochelle retrouve l’élite après huit ans d’absence. Avec en tête, une terrible statistique : jamais un promu issu du match de barrage pour la montée ne s’est maintenu en Top 14. Pour créer l’exploit, le petit poucet s’appuiera sur ses valeurs historiques de combat et comptera plus que jamais sur la ferveur du stade Marcel Deflandre. Agen, Bayonne et Bourgoin auront sans doute souvent l’œil tiré vers le bas du classement. Le promu agenais espère retrouver son ailier star Caucaunibuca pour attaquer la saison. Comme chaque année, le Fidjien peine à quitter son île natale…