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Le Stade Français a les crocs

Julien Arias

Julien Arias - -

Après avoir un connu un passage à vide en septembre, le Stade Français a retrouvé de l’ambition grâce à sa série de trois victoires rang en championnat. Dernière victime en date, Toulon, au Stade de France ce samedi (22-15).

Et si le Stade Français avait définitivement lancé sa saison ? Sous la grêle, et dans un Stade de France une nouvelle fois bien garni (70 000 spectateurs), les hommes de Max Guazzini ont parfaitement célébré l'anniversaire de leur président. Opposés à des Varois qui visitaient la mythique enceinte de Saint-Denis pour la première fois de leur histoire, les Parisiens se sont imposés 22-15, grâce notamment à une fin de match particulièrement mordante.

Qu’il semble loin le temps où les Parisiens connaissaient d’affreux passages à vide en fin de rencontre. Dix-sept points abandonnés contre Castres lors de la 4e journée en vingt minutes, autant contre Brive deux semaines plus tard avec une défaite traumatisante à la clé (27-29). Sans oublier la deuxième mi-temps délicate à Toulouse alors que les Parisiens viraient en tête à la mi-temps (16-10 pour un revers 34-16). Autant de mauvais souvenirs à ranger dans aux oubliettes.

Les excuses de Bastareaud

«Je suis fier de mes joueurs, de leur état d’esprit, soulevait l’entraîneur Michael Cheika après la victoire de samedi contre Toulon. Quand je pense au début de saison, au match de Castres… Là on mène, on est mené, rejoint, dépassé et on se révolte pour gagner. C’est un super état d’esprit. » Aux succès contre Agen et Montpellier en championnat et Parme et Leeds en Challenge, s’ajoute donc une cinquième victoire de rang contre des Varois désormais cinquièmes au classement avec un point d’avant sur les Franciliens.

De quoi redonner de l’ambition ? « On a toujours eu les crocs, rectifie Julien Arias. Même la saison dernière. Mais là, avec Michael, on fait un super travail. Sur des petits riens, des petits détails, sur la confiance. On est bien. » Et ça se voit. Sur le terrain et en dehors. Même s’il a concédé neuf points après l’exclusion de Mathieu Bastareaud, les excuses du centre international après la rencontre témoignent de la volonté d’un groupe de tirer dans le même sens. Le déplacement à Clermont la semaine prochaine en dira plus sur ce redressement.

P.T. et L.D. au Stade de France