Le Stade Français court toujours après l’Europe

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Max Guazzini le martèle haut et fort : « La saison du Stade Français n’est pas terminée. » Même si Montpellier possède neuf points d’avance sur les Parisiens, l’homme du Stade Français ne se démonte pas. Derniers qualifiés virtuels pour les phases finales, ce sont pourtant les Héraultais qui débuteront cette rencontre dans la peau des favoris. Signe que la tendance s’est considérablement inversée depuis deux saisons. « Ça ne fait jamais que trois ans et demi que nous n’avons pas été champions de France, glisse ironique le président parisien. Nous aurons quelques difficultés pour être champions cette année, mais on prépare bien la saison prochaine. Et puis ce n’est pas terminé. »
Dans le viseur de Guazzini, non seulement la fin de championnat, à terminer de la meilleure des manières, mais aussi et surtout le challenge européen, seule chance réaliste de voir les hommes de Michael Cheika en H-Cup la saison prochaine. Car en cas de succès, Paris se faufilerait dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. « Il y a deux matchs pour arriver en finale, continue Guazzini. C’est un objectif. Plus globalement, c’est un objectif de jouer tous les matchs à fond. On a un honneur à sauver. »
Les Parisiens tenteront ainsi de s’imposer dans l’Hérault, mais surtout d’acquérir quelques certitudes. Aujourd’hui dixièmes du Top 14, ils ont subi de plein fouet les blessures (Szarzewski, Sempéré et Arias notamment), mais aussi le Tournoi avec les sélections, italienne pour Parisse et anglaise pour Palmer et Haskell. Au soir de la défaite contre Perpignan (9-21), l’entraîneur Michael Cheika avait appelé ses hommes à « mourir pour le maillot ». Depuis, ils se sont imposés contre Agen (22-18). Mais c’est au terme de deux déplacements périlleux à Montpellier et Toulon qu’on en saura plus sur l’issue de leur championnat.