Le Stade Français, les Bleus, la Coupe du monde… les confessions de Jonathan Danty

Jonathan Danty - -
Un deuxième Brennus avec le Stade Français?
"Je me suis toujours éclaté même quand on était un peu dans le dur. Je n’ai donc pas à me plaindre même si j’ai connu des années difficiles. Forcément quand on voit des années comme celle-ci qui se présente, moi qui ai connu le Brennus, j’aimerais m’en approcher le plus possible dans les années qui arrivent. Et pourquoi pas cette année. Ça fait rêver de revivre les moments qu’on a vécu en 2015."
La méthode Meyer
"On s’est rendu compte que ce n’est pas la même culture. C’est la culture de la gagne. Jouer à domicile ou à l’extérieur, ça ne compte pas. Il faut vraiment croire en notre potentiel."
La confiance du coach
"Il m’a dit ça dès le premier jour et il me le redit souvent: il croit en moi et en mes qualités. Il m’a redonné confiance en moi et en mon niveau. Mais aujourd’hui il y a de la concurrence à mon poste. Le plus important, c’est ce que je fais en club et ça aura des répercussions sur ma participation ou non à une Coupe du monde, un VI Nations ou à une tournée de novembre."
Une préparation estivale réussie
"Je pense avoir fait une seule saison à mon réel niveau, celle où on a été champion de France (en 2015). Cette année, ça m’a fait du bien de faire ces deux mois de préparation estivale étant donné que j’ai été blessé lors des deux saisons précédentes. Ce sont des périodes très importantes que l’on a tendance à essayer d’esquiver mais qui sont primordiales quand on veut jouer à un haut niveau. Voilà pourquoi je suis content aujourd’hui d’avoir effectué cette prépa et j’espère évoluer à mon niveau le plus vite possible."
La Coupe du monde en ligne de mire
"J’y pense mais il y a des manières d’y penser. Soit être obsédé et ne penser qu’à ça, soit respecter le processus pour y arriver. Le processus, c’est être bon en club, être appelé en équipe de France et avoir la chance d’y évoluer pendant le Tournoi ou la tournée de novembre. Si j’ai la chance d’être appelé avant la Coupe du monde, j’aurai très peu d’opportunités de montrer ce que je vaux réellement sous le maillot de l’équipe de France. Je m’entraîne tous les jours pour pouvoir vraiment montrer ce que je peux faire."
Le Mondial 2015, son plus gros regret
"Je me souviens du discours de Philippe Saint-André (l’ancien sélectionneur). Il ne voulait pas m’essayer parce que je n’avais pas assez d’expérience. J’y pense parfois. Ça a peut-être été un tournant au niveau de ma carrière internationale. Pour moi, c’est le moment où j’ai été le meilleur."