Lombard : « Une bonne chose de jouer le 31 »

Thomas Lombard - -
Thomas, que pensez-vous de la programmation d’une journée de Top 14 le 31 décembre ?
Si on accepte le fait que les Anglais puissent avoir de bonnes idées, c’est une très bonne chose de s’inspirer de ce qu’ils font depuis plusieurs années. Et pas que dans le rugby. C’est une période où les gens sont souvent réunis, où il y a des vacances. Les opportunités de se rendre au stade sont forcément décuplées. Financièrement parlant, pour les clubs, pour l’intérêt du rugby, c’est une bonne chose de jouer à cette période, même si les acteurs ont parfois plus envie de passer du temps en famille.
Quel est le sentiment général des joueurs du Top 14 sur ce sujet ?
Les joueurs ont conscience qu’ils sont désormais professionnels et que cela fait partie de leurs devoirs d’accepter de jouer à des périodes où, habituellement, ils passaient plus de temps à table qu’à s’entraîner. Quand on joue au rugby, on veut jouer dans des stades pleins et de ce point de vu là, ils sont servis. Pour les joueurs, c’est quelque chose de totalement accepté aujourd’hui et ils le vivent très bien.
Est-ce une bonne façon de promouvoir le rugby, alors que d’autres sports sont à l’arrêt ?
Bien sûr. De toute façon, je ne pense pas qu’il y ait d’antagonisme entre le foot et le rugby sur le fait que leur championnat se déroule en même temps. Il y a de la place pour tout le monde. Ce qui est important, c’est que le rugby puisse donner un spectacle de qualité et que les gens puissent se retrouver dans des ambiances conviviales dans les stades. C’est vrai que la période des fêtes est peut-être plus porteuse car on est dans un état d’esprit festif et positif, qui correspond très bien aux valeurs du rugby.
Vous avez évolué à Worcester (Angleterre) entre 2004 et 2007. Quels souvenirs gardez-vous des matchs à cette période de l’année ?
J’ai malheureusement eu à passer un réveillon du 31 décembre à l’hôtel à Newcastle, car on jouait le 1er janvier et on était obligé de partir la veille. Finalement, j’en garde le souvenir alors que je ne me souviens pas des autres matchs que j’ai joués le 31 décembre ou le 1er janvier. Ça laisse des traces plutôt sympathiques, même si c'est dur de finir le repas à 19h30 et de recevoir tous les messages des copains restés en France.