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Masoe : « Je veux aider Castres »

Chris Masoe est arrivé à Castres. Le troisième ligne aile international néo-zélandais, jouera dès samedi son premier match de Top 14 face à Mont-de-Marsan, un match capital pour le CO. Mais Masoe n’a pas peur de l’enjeu.

Chris Masoe, que saviez-vous de Castres avant de venir en France ?
Je ne savais pas grand-chose sur le club. Je sais que c’est une petite ville mais c’est tout. Je connais la France, je connais Toulouse, Paris, Marseille, Lyon… des endroits comme ça. Mais Castres, je ne connaissais pas… La seule chose que je connaisse à Castres, c’est le nom de certains joueurs, ceux qui ont joué comme Kees Meeuws ou qui jouent comme Carl Hoeft, Cameron McIntyre, Kevin Senio…ces gars-là, je les connais, mais c’est bien l’un des seules choses que je connaisse de Castres.

Pourquoi avoir choisi de quitter la Nouvelle-Zélande ?
J’ai toujours voulu venir jouer au rugby en France. Je suis venu trois fois lors des tournées plus notre séjour pendant la Coupe du Monde. C’est un pays magnifique et je m’étais dit que je viendrai ici… le moment était venu pour moi de bouger et je pense que j’ai pris la bonne décision.

Cela a dû être très dur de laisser derrière vous votre pays, vos proches…
Oui ! C’était une très grande décision de quitter mon « chez-moi » ! Toute la famille, les amis, oui c’est vrai, c’était un choix important. Mais vous savez, quelquefois vous devez partir.

Devoir vous adapter à la France ne vous fait pas peur ?
Oh non, je suis un homme de challenge. J’aime ça, j’aime essayer de nouvelles choses et c’est ce que je recherche en venant à Castres, oui vraiment.

Vous êtes au courant que Castres traverse une mauvaise période actuellement ? Le défi à relever ne risque-t-il pas d’être un peu complexe pour vous ?
C’est dur d’arriver ici alors que l’équipe ne va pas bien, avec de réelles difficultés sur le terrain, c’est vrai. Mais bon, nous sommes à peine à la moitié de la saison et j’arrive pour apporter quelque chose à mon équipe. J’espère aider Castres à hausser son niveau.

Vous êtes célèbre en France depuis le tampon que vous avez reçu de la part de Sébastien Chabal. Un placage tout simplement énorme… Vous aviez eu, à l’époque, du mal à vous relever. C’était en juin 2007, vous vous en souvenez ?
Oui, oui, bien sûr, car les gens ont beaucoup parlé de cette action… mais bon vous savez, ça fait partie du rugby. Quand vous vous donnez les moyens de bien défendre sur un adversaire, vous pouvez être sûr que vous allez y arriver…mais j’aurai ma chance la prochaine fois. C’est le rugby… c’est un sport de contact ! Et on peut tranquillement en parler après autour d’une bière.

La rédaction