RMC Sport

Novès : « Revenir avec des idées »

-

- - -

L’entraîneur toulousain espère ramener quelques bonnes choses de son voyage en Nouvelle-Zélande, où il se rendra début février avec Byron Kelleher.

Qui a été à l’initiative de cet échange avec les Néo-zélandais ?
L’arrivée de Byron Kelleher a eu une importance capitale, que ce soit avec le staff des Waikato Chiefs ou Mike Cron, l’entraîneur de la mêlée des All Blacks. Byron et Yannick Bru (entraîneur des avants toulousains) ont élaboré ce projet avant de me le présenter. J’y ai immédiatement adhéré car on est toujours en recherche de choses nouvelles. Les Néo-zélandais peuvent nous apprendre beaucoup, et inversement. C’est enrichissant pour tout le monde.

Comment cela s’est-il déroulé ?
Cron a effectué des interventions collectives et individuelles durant trois jours. Le staff des Chiefs est lui venu visiter le club et voir les conditions d’entraînement du Stade Toulousain. Nous ferons la même chose durant une semaine, début février, avant la reprise du Super 14. J’espère qu’on reviendra avec des idées intéressantes.

Qu’avez-vous envie d’apprendre au contact d’un tel staff ?
Je pense découvrir une nouvelle culture, une approche différente de l’entraînement. Je vais voir ce qu’ils font collectivement, s’ils privilégient l’opposition... bref tout ce qui fait partie du travail quotidien. J’ai déjà appris des choses avec Cron et il a appris à notre contact. C’est comme ça qu’on avance.

Avez-vous déjà effectué quelques ajustements ?
Cron est arrivé au lendemain du match contre Bayonne (victoire 32-11 le 28 novembre), durant lequel nous avions été énormes dans le secteur de la mêlée. J’ai une confiance aveugle en Yannick Bru, qui nous apporte un vrai plus. Il avait envie de voir son travail validé par quelqu’un qu’il admire. Il a sûrement retenu quelques détails qui pourraient nous aider à faire basculer des rencontres accrochées.

Cet échange peut-il s’inscrire dans la durée ?
Je n’en sais rien mais nous avons créé des liens amicaux avec des gens de qualité. Si on peut continuer dans ces conditions, ce sera avec plaisir.

La rédaction - Wilfried Templier