Paris ragaillardi

L'arrière parisien a inscrit 20 des 25 points de son équipe lors du succès face à Biarritz. - -
A une semaine d’une rencontre décisive en H Cup contre Bath, le Stade Français jouait une grande partie de son avenir national ce samedi. Retombés à la huitième place après une défaite à Montpellier (23-25) et un match nul à Montauban (6-6), les Parisiens se préparaient une fin de saison anonyme en cas de contre-performance contre Biarritz. Une échéance qu’ils ont repoussée en dominant les Basques (25-15) dans un Stade de France redevenu antre imprenable depuis la victoire du mois dernier contre Bayonne (34-10).
Dès la deuxième minute, Mathieu Bastareaud se chargeait de réchauffer des spectateurs frigorifiés en perforant la défense biarrote pour inscrire un essai, transformé par Beauxis. Le BO répliquait dans la foulé grâce à deux pénalités de Yachvili. Mais il ne parvenait pas à faire fructifier l’exclusion temporaire du troisième-ligne parisien Leguizamon (17e). Au contraire, les Parisiens accentuaient leur domination dans le jeu au sol et rentraient au vestiaire avec une marge de dix points (16-6), Beauxis enfilant trois nouvelles pénalités.
Le sans-faute de l’ouvreur international se poursuivait en début de seconde période, Thion étant sanctionné pour un plaquage haut sur Mières. Biarritz engageait alors la course-poursuite mais les deux pénalités de Yachvili et le drop de Peyrelongue étaient « annulés » dans la foulée par la botte de Beauxis, auteur de 20 points. Le Stade Français récupère ainsi la septième place au détriment de sa victime de l’après-midi, à seulement un point de Toulon. La lutte pour les barrages promet d’être animée jusqu’au bout des huit dernières journées.