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Racing : Carter ne sera pas "toujours parfait"

Dan Carter

Dan Carter - AFP

Dan Carter a donné sa première conférence de presse, ce vendredi, en tant que joueur du Racing 92, qu’il a rejoint pour trois saisons. L’ouvreur néo-zélandais, auréolé de son succès en Coupe du monde, explique les raisons de son retour en France, six ans après une courte pige à Perpignan marquée par une blessure au tendon d’Achille.

Pourquoi le Racing

« J'ai rejoint le Racing 92 pour plusieurs raisons. D'abord, je partage avec le club et son président Jacky Lorenzetti la même vision, celle de gagner des titres. Il y a déjà des joueurs de grande qualité. J'ai joué pour les Crusaders et les All Blacks, qui ont gagné de nombreux titres. Et je voulais une équipe avec la même vision que moi, celle de gagner des titres. »

Pas de revanche par rapport à Perpignan

« C'est très différent d'il y a six ans, où j'étais seulement venu pour six mois. J'avais toujours su que ce serait une aventure courte. Et c'est une des raisons pour lesquelles je suis revenu. J'ai réalisé combien la France était un pays incroyable et je voulais y revenir plus longuement. »

La pression comme moteur

« J'ai toujours eu de la pression et j'aime ça. Si je me prépare comme il faut, je pense pouvoir la gérer. Je ne serai pas toujours parfait, je vais rater des tirs au but par exemple. On ne peut jamais être parfait. Je sais qu'il y a une pression supplémentaire mais c'est comme ça. Il y a beaucoup de joueurs talentueux au Racing 92 et c'est toujours difficile d'arriver en cours de saison. Mais c'est comme ça. Ma priorité ne sera pas d'abord de gagner des matches, mais de m'intégrer. »

Conquis par la France

« J'adore la culture, le pays. C'est très important pour moi de m'immerger dans la culture française. Malheureusement, je ne parle pas encore français mais je suis très motivé pour apprendre. J'avais apprécié la vie à Perpignan, très décontractée. Mais je veux surtout m'intégrer dans l'équipe pour commencer. »

Les blessures l’ont renforcé

« Oui, il y a eu quelques critiques et doutes en Nouvelle-Zélande, et même dans ma tête, avant la Coupe du monde. Mais j'ai mis les choses au clair, j'ai eu du temps de jeu et pu retrouver l'exigence par laquelle je vis. »