Racing-UBB : les tops et les flops

Vainqueur (23-18) face à Bordeaux-Bègles ce samedi lors de la 12e journée de Top 14, le Racing 92 s’empare provisoirement de la tête du Top 14. Une rencontre marquée par les prestations des deux ouvreurs néo-zélandais Dan Carter et Simon Hickey.

LES TOPS

Dan Carter (Racing 92)

Son autobiographie garnit depuis quelques semaines les bacs des libraires, mais Dan Carter n’a pas fini d’écrire l’histoire du rugby. Dire qu’il fut au niveau de sa Coupe du monde ce samedi après-midi serait bien sûr exagéré. En dedans en début de match à l’image de son équipe, il est tranquillement monté en puissance. Efficace au pied (13 points), l’homme aux 112 sélections avec les All Blacks, élu meilleur joueur du monde en 2015, a ensuite, sur une action, illuminé la rencontre. Suite à une touche du Racing, il fixe son vis-à-vis d’une feinte de passe, prend le trou, sert d’une main Brice Dulin qui lance Samuel Dumoulin. Le centre francilien n’a plus qu’à aplatir. Du Dan Carter pur jus.

Simon Hickey (UBB)

Aligné pour la première fois en Top 14 à l’ouverture de l’UBB dimanche dernier lors de la victoire face à Grenoble (25-19), Simon Hickey avait épaté avec dix points inscrits, une défense de fer (meilleur plaqueur de son équipe) et le titre d’homme du match. L’ouvreur néo-zélandais (21 ans) a confirmé ses belles promesses ce samedi. A nouveau fiable dans son rôle de buteur (12 points), avec notamment cette pénalité passée contre le vent des quarante mètres (47e), il a animé le jeu de son équipe efficacement avant d’être remplacé (62e). Un peu moins en vue quand le Racing a pris le dessus, l’ « autre » ouvreur kiwi du match a démontré qu’il était plus qu’une alternative à Lionel Beauxis et Pierre Bernard pour la suite de la saison.

L’engagement de l’UBB

Sur la pelouse de l’un des ogres du championnat, l’UBB a confirmé son statut de poil à gratter du championnat. Les hommes de Raphaël Ibanez ont affiché des ambitions et dominé pendant la première demi-heure. Alors qu’on les imaginait baisser de pied en seconde période, ils ont trouvé les ressources pour appuyer en fin de match. « Bordeaux a fait une grosse prestation, analyse Denis Charvet, membre de la Dream Team RMC Sport. Ils ont même failli poser de gros problèmes en fin de rencontre à ce Racing. C’est une belle équipe. On les connaissait, ils ont confirmé. »

LES FLOPS

L’entame… et le finish du Racing

Etait-ce la digestion des festivités du Nouvel An ? Ou le vent fort qui leur soufflait dans les yeux ? Amorphes en début de match, les hommes du Racing auront attendu d’être menés (0-9) à la demi-heure de jeu pour réagir. Les Franciliens ont ensuite dominé mais ont souffert en fin de rencontre face à des Girondins qui arrachent le point du bonus défensif. Malgré ces errements, le Racing prend provisoirement la tête du championnat.

Le spectacle

Choc annoncé de cette 12e journée de Top 14 entre deux équipes du Top 6, la rencontre aura souffert de conditions difficiles. Vent et pluie ont donné à l’affrontement une dimension toute britannique à ce match qui aura davantage mis en avant le combat rapproché que les grandes envolées.

la rédaction