Saint-André accuse le coup

Particulièrement marqué par la triste performance de ses joueurs, samedi à Montpellier, l’ancien trois-quarts centre est en souffrance. Mais sa tête n’est pas menacée. « Il ne peut pas en rester là », affirme avec force son président Mourad Boudjellal.

C’est un Philippe Saint-André désabusé qui s’est présenté samedi devant les journalistes. Balayé à Montpellier (27-3), Toulon ne disputera pas les barrages du championnat. Plus grave, le club varois ne disputera pas la H Cup l’an prochain. Le coup est d’autant plus rude à encaisser que le manager toulonnais s’est incliné face à une équipe dirigée par un certain Fabien Galthié, son rival à la possible succession de Marc Lièvremont à la tête de l’équipe de France. Le calice jusqu’à la lie…

L’ancien entraîneur de Sale a d’ailleurs eu du mal à comprendre la faillite d’un groupe de joueurs recrutés à prix d’or. « Je ne pensais pas qu’on passerait à ce point à travers, a-t-il confié. Et il n’y a rien à dire. Il faut travailler au niveau du collectif et de l’âme du groupe. » Philippe Saint-André a déjà annoncé que son groupe reprendrait le chemin de l’entraînement plus tôt que l’an dernier.

Boudjellal n’exclut pas un remaniement

En coulisse, Mourad Boudjellal s’est déjà entretenu avec son staff. Un remaniement n’est d’ailleurs pas à exclure. Le président du RCT n’a en revanche pas envisagé se séparer de l’ancien trois-quarts centre. Il lui demande juste d’être plus dur et de remettre encore plus de discipline dans son groupe. « Il était un peu vexé, reconnaît le président des Rouge et Noir. Il a pris un ‘shoot’ par rapport à l’équipe de France et ne veut pas en rester là. Un Philippe vexé, c’est un Philippe qui veut avancer. Il va revoir beaucoup de choses pour son amour propre parce qu’il ne peut pas en rester là. »

P.Ta. avec J.L.