Saint-André : « Difficile pour Chabal »

Le technicien français estime que le Racing-Métro 92 a fait un très bon recrutement en faisant venir Sébastien Chabal, Lionel Nallet et François Steyn - -
Philippe Saint-André, que vous inspire l’impressionnant recrutement réalisé par le Racing-Métro 92 en vue de la saison prochaine ?
Il faut féliciter ce club. Il signe des joueurs de choix avec Chabal, Nallet, Steyn. Je crois que ça va être une grosse grosse équipe. Le Top 14, la saison prochaine, risque d’être très relevé. Cette équipe ne va pas tout de suite jouer le maintien mais plutôt une place en milieu de tableau.
Le gros coup de buzz de ce recrutement, c’est le retour en France de Sébastien Chabal.
Il a signé trois ans. Il revient en France dans un projet très intéressant. Son objectif, c’est de prendre part à la prochaine Coupe du Monde avec le XV de France. Il a fait un bon choix.
A Paris, il va retrouver une vieille connaissance, un certain Lionel Nallet...
Ils sont très proches, très amis. Ils ont joué ensemble à Bourgoin, ils ont évolué ensemble en équipe de France. Là, ils ont signé dans le même club pour finir leur carrière ensemble.
Vous qui connaissez bien Sébastien Chabal, ce dernier vous avait-il fait part de son envie de revenir en France ?
Il m’en avait un petit peu parlé. Sa femme ne vivait plus en Angleterre depuis quelques mois. Il était loin de sa famille. Il avait vraiment envie de rester près de ses proches, de ses enfants. Et puis Sébastien n’est pas quelqu’un du genre à venir quelque part et à s’endormir. Il vient dans un club ambitieux, avec l’intention de tout donner pour cette équipe et de rester au contact de l’équipe de France.
Au Racing, il sera surexposé d’un point de vue médiatique.
C’est sûr que ça va être difficile pour lui. L’avantage de jouer à Manchester, c’est que le rugby est assez discret là-bas. Il n’y en a que pour le football. Il avait une certaine qualité de vie, il n’était pas gêné. Là, avec tous les déplacements au début, ça va être compliqué à gérer. D’un autre côté, après cinq-six mois, le public va s’habituer à Sébastien Chabal. Et puis il sera proche des siens. Il vient dans une capitale à Paris et c’est toujours plus simple d’être anonyme dans une grande ville.