Saint-André : « Un challenge excitant »

Philippe Saint André sera le manager du RCT l’année prochaine même si le club descend en Pro2. Au cours d’un entretien exclusif, il revient sur ses futures fonctions, les raisons de sa venue et le recrutement.

Quelles vont être vos fonctions au sein du club toulonnais ?
Dès le premier juin, je serai un genre de président délégué au sportif en charge de tout ce qui est de l’aspect sportif du Rugby Club Toulonnais. J’essaierai d’abord de garder tous les jeunes joueurs qui ont un gros potentiel, de garder les bons joueurs qui y sont actuellement, et puis peut être amener des joueurs d’expérience pour essayer de faire un bel amalgame. J’irai de toute façon à Toulon que ça soit en première division ou en D2. C’est le deal avec le président Mourad Boudjellal. Il veut développer le club, les structures et me donner le côté sportif en collaboration avec lui et tout le club du RCT.

Qu’est ce qui vous a emballé dans la proposition de Mourad Boudjellal ?
C’est un club avec une grande histoire. Un public exceptionnel et une région de rugby. Après le nord de l’Angleterre et la pluie, je vais dans un endroit où ils sont fous de rugby. Mourad fait tout pour donner les moyens au RCT d’évoluer. Il va falloir peut être retrouver des vertus avec des joueurs du cru. Ensuite, le haut niveau c’est des structures, c’est de l’organisation mais c’est surtout beaucoup de travail.

Qu’est ce qu’il en est des premières bases du recrutement toulonnais pour l’année prochaine ?
Mignoni a signé. Ce qui est bien, c’est qu’il vient pour un projet sportif comme moi, que ce soit en première division ou en D2. Emmanueli, c’est presque fait. Sébastien Bruno a signé. Je veux encadrer les jeunes joueurs avec des joueurs d’expérience, quelques joueurs français et des mecs de la région qui connaissent toute l’histoire de ce club. Le haut niveau, maintenant, il y a des impératifs qui sont le travail. Il faut être bien organiser, être prêt physiquement. C’est un challenge excitant qui ne sera pas évident. On ne fait pas une équipe en deux secondes, mais bon, pour l’instant, laissons travailler l’équipe qui est en place.

La rédaction - Pierrick Taisne