Szarzewski : « C’est mission impossible »

Dimitri Szarzewski - -
Dimitri, dans quel état d’esprit votre équipe a-t-elle préparé ce match à Toulouse ?
La semaine est passée très vite. On est déjà à la veille du match de barrage, on n’a pas vu le temps passer. J’ai senti plus de pression que d’habitude à l’entraînement. J’espère que c’est bon signe. Ces derniers temps, aux entraînements, on était un peu trop approximatif à mon goût. Je voulais que le dernier entraînement soit impeccable et ça n’a pas été le cas. Mais mieux vaut faire des erreurs à ce moment-là que le jour J. On sera peut-être plus libéré vendredi.
Comment appréhendez-vous cette rencontre ?
On sait ce qui nous attend, c’est mission impossible. S’imposer à Toulouse pour un match de barrage, ça va être compliqué. Mais on va se donner à 200% dans la bataille, et on verra ce qui se passera. C’est vrai que les Toulousains ont l’habitude de jouer ce genre de rencontres. On va y aller avec nos armes et on verra ce qui va se passer. Ça se jouera sur des détails, j’espère que le ballon rebondira en notre faveur.
« On a déjà déjoué les pronostics »
Sentez-vous l’équipe marquée par les échecs passés lors des phases finales ?
Je n’étais pas là avant, mais je sens un peu de frustration par rapport à ça. Le Racing s’est toujours qualifié pour les phases finales, mais ne les a jamais gagnées. La dernière fois, ça s’est joué à pas grand-chose contre Toulouse (défaite 27-26 au Stade de France le 30 mars, ndlr) et je pense que ça ne se jouera pas à grand-chose non plus vendredi. On était déçu de la défaite. Ils étaient venus avec leur grosse équipe faire le coup parfait chez nous, mais on a pu s’apercevoir qu’on les a perturbés sur certains points. On essayera de le refaire demain soir (vendredi).
Comment décririez-vous cette saison ?
Tout au long de la saison, on a déjoué les pronostics, donc j’espère que ça va continuer. On a eu une saison compliquée, avec des hauts et des bas. Le fait de s’être qualifié, ça nous a fait relâcher la pression… Mes dernières phases finales, c’était en 2009. Quand on a la chance d’y être, il faut savourer ces moments-là. Après, tout peut se passer. Si on arrive à s’imposer à Toulouse, il y aura une demi-finale, puis une finale… On aimerait disputer ces trois prochains matches, ça ne dépend que de nous.
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