
Szarzewski : « Se refocaliser sur le championnat »

Le talonneur du Stade Français entend relancer la machine parisienne dès samedi prochain face à Bayonne - -
Dimitri Szarzewski, quel est le mot d’ordre au Stade Français ? Oublier vos deux dernières sorties en Coupe d’Europe et rapidement vous reconcentrer sur le championnat ?
Non, Il ne faut surtout pas oublier. Il s’est passé ce qui s’est passé. Maintenant, il faut rebondir par rapport à ça et ce, dès samedi, avec la réception de Bayonne qui fait une excellente première partie de saison. Ce sera à nous de faire le nécessaire pour renouer avec la victoire.
Mathématiquement, vous n’êtes pas encore éliminés en Coupe d’Europe… Comment appréciez-vous la situation sur le plan psychologique ?
On fait comme si ce n’était pas fini. On espère toujours se qualifier. Seulement, on sait que ça va être compliqué. On va attendre le résultat des autres poules et jouer nos deux derniers matches à fond. Si on veut encore avoir une chance de se qualifier, il va falloir prendre le bonus offensif à chaque rencontre et espérer que dans les autres poules, il y ait des matches un peu plus serrés pour finir meilleur 2e. Maintenant, la Coupe d’Europe est terminée pour un petit moment. Là, il faut se refocaliser sur le championnat.
Mercredi-jeudi, il y aura le repas du président (Max Guazzini, ndlr). Il va refaire le point avec vous sur la Coupe d’Europe, non ?
Oui, il va être très très en colère, je pense. Il est déçu… comme nous. On avait vraiment l’intention de faire quelque chose en Coupe d’Europe même si ce n’est pas fini. Mais ça semble vraiment difficile. Nous n’avons pas notre destin entre les mains. Max comptait beaucoup sur cette Coupe d’Europe. Il va falloir rebondir et le président saura faire le nécessaire pour nous remotiver.
Cette équipe de Bayonne vous surprend-elle ?
Non. Ils ont fait un bon recrutement. On connaissait les valeurs de l’Aviron : générosité, solidarité et combat. La saison est longue mais j’espère pour eux que cela continuera comme ça, sauf contre nous bien sûr. J’espère surtout que nous, nous serons en mesure de montrer notre vrai visage.
Vous allez croiser un ami samedi prochain, Rémy Martin... Vous êtes étonné du statut qu’il a pris à Bayonne ?
Il était déjà un taulier au Stade Français même s’il n’était pas le capitaine. Non, pour moi, Rémy n’a pas changé. C’est toujours un combattant. Il l’a montré chez nous, il le démontre à Bayonne. Il est capitaine à l’Aviron Bayonnais, il apporte ses valeurs, l’expérience qu’il a pu avoir au Stade Français. Ça se passe plutôt bien pour lui, j’espère que ça continuera à bien se passer pour lui… mais pas samedi prochain.