Top 14: "Aller au restaurant de Uini Atonio", les Rochelais veulent célébrer leur victoire

S’ils n’ont pas explosé de joie au moment de venir à bout de Bayonne ce samedi en Top 14 (29-28), les Rochelais savourent le fait d’avoir enfin regagner un match de rugby, après trois mois et demi de disette. A l’image de l’ailier Dillyn Leyds, qui s'est exprimé après la rencontre.

Que ressentez-vous du fait d’enfin regagner un match de rugby, plus de cent jours après le dernier succès ? 

Ça fait du bien. Enfin, on gagne le match comme ça. Ces trois derniers mois, on avait pris l’habitude de perdre les matchs serrés. Ça fait du bien de gagner. Il y a des mecs très contents dans le vestiaire, mais on sait qu'il reste beaucoup de travail devant nous.

Y voyez-vous un déclic qui peut changer votre saison ? 

Oui, ça peut. Ça peut changer beaucoup de choses. Mais on sait qu'il y a encore un autre grand match devant nous maintenant. On va profiter de cette victoire, parce que ça fait longtemps qu'on n'a pas gagné et quand tu gagnes, tu dois profiter de la victoire. Mais il y a un grand boulot devant nous. Il y a Bordeaux qui nous attend (samedi prochain) et on doit être prêts pour ça.

Profiter ?

C'est-à-dire peut-être aller au "Uini’s restaurant" (le restaurant ouvert début avril à La Rochelle par Uini Atonio). Peut-être qu'il va nous donner de la bière gratuite (rire). Peut-être, je ne sais pas. Mais oui, on va boire une ou deux bières ensemble ce soir […] Mais on ne doit pas penser que tout est fait maintenant. On doit prendre ce momentum et aller à Bordeaux pour gagner.

Il y a deux semaines, vous disiez : "Il faut sauver le club." Et maintenant ?

Avec cette équipe, avec le talent des mecs dans cette équipe, ce n'est pas possible qu'on pense à jouer le maintien. On doit toujours penser à faire tout notre possible pour se qualifier. Et quand on est dans les six, c'est une nouvelle compétition qui commence. Quoi qu'il arrive, dans un barrage, dans une demi-finale ou une finale, c'est vraiment une nouvelle compétition qui commence. On doit rester soudés.

Romain Asselin