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Top 14: déjà en feu à Toulon, Finn Russell a mené la balade du Racing 92

Finn Russell échappe à la vigilance des Toulonnais

Finn Russell échappe à la vigilance des Toulonnais - @AFP

Le Racing 92, tourné vers un rugby plus spectaculaire, a dominé Toulon (25-9) avec le bonus offensif, samedi soir à Mayol. Auteur d’un doublé, Finn Russell (20 points) est apparu très à l’aise au sein de sa nouvelle équipe.

Finn Russell peut avoir le sourire. Parce qu’il a pris un risque en signant au Racing 92, son intégration express n’en est que plus remarquable. Il faudra attendre confirmation pour savoir s’il a déjà posé son empreinte sur le jeu de son équipe, mais Finn Russell a marqué les esprits contre le RCT (25-9). Dans le sillage d’un Racing 92 ultra-dominateur dans le Var, l’ouvreur international écossais a très bien distribué le jeu et ouvert autour de lui. Comme Pat Lambie pour sa première à Mayol la saison dernière, Russell a martyrisé ses adversaires.

Symbole de la nouvelle orientation de jeu choisie et assumée par le Racing 92, le demi d'ouverture a été de tous les bons coups en seconde période. Il a attendu la supériorité numérique des Franciliens (44e) pour prendre l’intervalle sur un lancement de jeu et profiter d’un service de Chavancy pour aplatir (47e). Moins de cinq minutes plus tard, il a feinté la passe pour s’engouffrer à nouveau dans la brèche (50e) et inscrire un doublé à son image, plein de panache.

Russell et Zebo, intégration réussie

A l’avantage du Racing pendant près de 50 minutes, le rapport de force s’est quelque peu inversé en faveur du RC Toulon après l'exclusion de Ole Avei, prononcée contre le Racing 92 (56e). Et alors que Russell a manqué le triplé de peu sur une interception dans la foulée (57e), Juan Imhoff, lui, ne s’est pas trompé. Sur une mauvaise orientation du jeu de Rhys Webb, l’Argentin a mis les cannes et plus personne ne l’a revu (62e).

Autre curiosité de la soirée, Simon Zebo a livré une partition intéressante au poste d’arrière. L’ancien munsterman a touché beaucoup de ballons, battu énormément de défenseurs en première période, et créé des déséquilibres. Et dire que de nombreux internationaux manquaient à l'appel. En attendant le retour de Leone Nakarawa, le maître des offloads (ndlr, passes après contact), le Racing 92 a misé sur une profondeur de banc impressionnante pour empocher le bonus offensif. Et réaliser un premier très gros coup.

QM