
Top 14 : Racing, la preuve par neuf

Jonathan Wisniewski face à Sébastien Vahaamahina - -
Racing – Perpignan : 23-19
Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes. Et que leurs futurs adversaires l’aient, eux aussi, à l’esprit : le Racing-Métro version 2013 est une machine à gagner, une mécanique parfaitement huilée désormais rompue à un seul art : celui de la gagne. Perpignan, qui restait sur quatre succès consécutifs en championnat, avait la ferme intention de briser le grand huit jusque-là opéré par les Racingmen et de les priver de cette passe de neuf que les hommes de Gonzalo Quesada avaient déjà réalisée en 2009-10 (entre la 8e et la 16e journée de championnat). Peine perdue.
Surpris en première période par l’essai d’Hernandez (35e), puni par le pied de Wisniewski (10e, 14e, 25e, 39e), l’USAP est à la peine à la pause (17-6). Plus fringants en seconde, les Perpignanais retrouvent le jeu et les valeurs qui ont cimenté leur remontée au classement. Un essai de Sid (66e), un drop de Mélé (78e) et la botte de Hook (19e, 28e, 62e) font le reste. Et c’est dans la douleur, bien aidé par deux nouvelles pénalités de Wiesniewski (65e, 69e), que le Racing signe son neuvième rugissant. Dans la douleur, à l’image d’une ultime passe d’essai gâchée côté catalan. Mais l’essentiel est fait. Le Racing réalise un grand pas vers les barrages.
Grenoble - Montpellier : 9-16
Trois défaites lors de ces cinq derniers matches : Montpellier n’allait pas fort. N’allait pas, puisque ce samedi, les Héraultais ont repris leurs esprits, le tout aux dépens de Grenoble, invaincu dans son antre de Lesdiguières depuis mai 2011 (16-9). Un succès ô combien important dans l’optique des barrages puisque le MHR en profite pour écarter un adversaire direct et retrouver le sixième rang à la place de Perpignan. Pour cela, Montpellier pourra remercier son ouvreur international, François Trinh-Duc, auteur du seul essai du match (14e), bien aidé par la botte de Paillaugue et celle, en fin de match, de Bustos Moyano.
Biarritz –Clermont : 32-28
Toulon battu à Anoeta, Clermont pouvait ravir la place de leader au RCT. A condition de l’emporter à Biarritz. Ce que les Clermontois ont bien cru faire. Malgré trois essais, signés Skrela (27e), James (68e), Zirakashvili (71e), l’ASM s’est incliné, la faute à la percée de Baby (73e) – Héguy ayant parfaitement lancé le match des Biarrots à la 12e – mais surtout à la précision du pied de Yachvili, qui a scoré à chaque faute des Auvergnats (4e, 8e, 17e, 40e+2, 66e, 80e). Score final : 32-28. Clermont se consolera avec le point de bonus défensif mais reste à sa 2e place.
Castres - Agen : 20-9
Il n’y a pas que le Racing qui a souffert ce samedi à domicile. Castres a dû s’employer pour faire entendre raison à Agen (20-9). Tout avait pourtant bien débuté pour le CO, lancé par deux pénalités de Kockott (8e, 17e) et un essai de Cabannes (28e). Gênés par des Agenais tenaces, toujours dans le match grâce à la botte de Barnard, les protégés de Labit-Travers ne se sont libérés qu’à un quart d’heure de la fin, sur un deuxième essai signé Forestier (65e). Le même qui allait se voir refuser un essai à quatre minutes de la sirène (76e). Castres reprend sa quatrième place mais ne se défait pas de l’étau du Racing-Métro, absence de bonus offensif oblige.
Union Bordeaux-Bègles - Mont-de-Marsan : 40-7
L’épée de Damoclès a fini par tomber. En s’inclinant lourdement sur la pelouse de l’UBB, Mont-de-Marsan est officiellement relégué en Pro D2. Le Stade Montois, promu l’été dernier, reprend l’ascenseur. La faute à deux victoires seulement cette saison et, surtout, 21 points de retard sur ses bourreaux girondins (12e) à quatre journées de la fin.