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Toulouse maintient le cap

Aligné à l'aile, l'international estime qu'il reste encore beaucoup de travail pour les Toulousains

Aligné à l'aile, l'international estime qu'il reste encore beaucoup de travail pour les Toulousains - -

Vainqueur d’un Racing-Métro (28-23) plus que jamais méritant, Toulouse a validé vendredi soir son billet pour les play-offs. Pas question d’enterrer les hommes de Guy Novès.

Il régnait un parfum de play-off du côté d’Ernest-Wallon vendredi soir. Cinquième du Top 14, Toulouse n’avait pas le droit à l’erreur contre le Racing-Métro, son poursuivant direct, seulement distancé de six points. Dans une rencontre à multiples rebondissements, ce sont finalement les hommes de Guy Novès qui s’en sortent (28-23), validant du même coup pour leur billet pour les play-offs. Pour ce match important, et à une semaine d’un quart de finale européen fratricide contre le Stade Français, Toulouse alignait sa grosse équipe, avec notamment ses vainqueurs du Grand Chelem : Poitrenaud, Clerc, Jauzion, Dusautoir et Poux. Même chanson du côté des Franciliens avec Nallet et Chabal. Le message était clair : pas question de galvauder cette rencontre de la 24e journée.

Battu la semaine à Biarritz (26-10), Toulouse devait absolument se remettre en selle devant ses supporters. Le message semble parfaitement reçu puisque Clément Poitrenaud répond par un essai (4e) à un drop de Mehrtens (1er). Puis la première mi-temps se résume à un duel de buteurs entre Skrela et Mehrtens. 10-9 à la mi-temps puis 17-9 après un essai très controversé de Maestri. L’ancien Toulonnais tape à suivre pour lui-même et bénéficie d’un rebond favorable alors que le ballon s’écrase sur la ligne de touche. « Ça arrive. Je ne dirai jamais que ça change tout le match. Je ne vais pas m’en plaindre », relevait fair-play Mehrtens à l’issue du match au micro de Canal+ Sport.

Surtout que derrière, le demi de mêlée permet aux siens de garder espoir et même de passer devant après l’essai de Cronje (20-18, 57e) alors que Toulouse évolue à quatorze après le carton jaune reçu par Yannick Jauzion. « On a du mal à être constant sur 80 minutes, explique Vincent Clerc. On fait de très bonnes choses et dans la foulée on peut manquer de discipline. Mais c’est une période particulière. Les corps sont fatigués. » Malgré cette fatigue, les Toulousains trouvent la ressource nécessaire pour marquer un troisième essai par Jean Bouilhou (75e). Quant au Racing, il arrache le point du bonus après une nouvelle pénalité de Mehrtens à trois minutes de la fin. Un moindre mal. « Ce n’est pas une victoire, mais ce n’est pas une mauvaise défaite », conclut sobrement le Néo-Zélandais. On ne peut que lui donner raison.