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Toulouse ne s’en sort pas

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Sur la pelouse du Racing-Metro, Toulouse a concédé une quatrième défaite d’affilée ce samedi (27-16). Les hommes de Guy Novès, impuissants comme rarement en conquête, n’y arrivent plus.

Evidemment, un déplacement sur la pelouse du Racing-Métro n’était pas le meilleur moyen pour Toulouse de sortir la tête de l’eau. Et si la défaite 27-16 n’a, en soi, rien de déshonorant, la série de revers des Stadistes est quant à elle quasi-infâmante pour un club de cette envergure. Quatre à la suite. Convalescent l’an dernier, Toulouse est carrément malade cette saison. Certes, son calendrier, avec trois déplacements en quatre rencontres, et la réception de Clermont au milieu, n’avait rien d’aisé, mais les Rouge et Noir inquiètent surtout par la manière.

Un essai magistral de Vincent Clerc (46e), permettant aux siens de mener pour la première fois du match (16-15), a bien laissé croire à une révolte, ou à une renaissance, mais l’espoir haut-garonnais fut de courte durée. Toujours aussi maladroits en touche et secoués en mêlée, les hommes de Novès ont fini par couler face à ce Racing si puissant et si tranquille. Chavancy d’abord, mis sur orbite par ses avants (52e), puis Lacombe, emmené dans l’en-but par son pack (61e), se sont chargés de renvoyer leur victime à ses doutes.

Une première depuis 52 ans

Avec l’énergie du désespoir, les Toulousains, capables de quelques fulgurances offensives, ont lutté jusqu’au bout pour ramener un petit lot de consolation de Colombes. En vain. La seule chose qu’ils ramènent, c’est cette série presque historique de quatre défaites, qu’ils n’avaient plus connue depuis 52 ans. Neuvième au coup d’envoi de cette 6e journée, Toulouse devrait s’enfoncer un peu plus dans les profondeurs du classement. Et c’est encore en déplacement, dans six jours à Bayonne, qu’il tentera de panser ses plaies, plus béantes que jamais.

A.T.