Toulouse-UBB: "On sait à quoi s'attendre", Lucu et les Bordelais veulent leur revanche en finale

Comme on se retrouve. Humiliée l'an dernier en finale du championnat par les Toulousains (59-3), l'UBB tentera de laver cet affront samedi prochain au Stade de France face aux doubles champions en titre, tombeurs de Bayonne dans la douleur la veille (32-25). Ce samedi, les Bordelais ont fait le travail face à Toulon (39-24) et peuvent rêver d'un doublé après leur sacre en Champions Cup, comme l'ont déjà fait les Toulousains (1996, 2021, 2024) et Toulon (2014).
D'ailleurs, cette finale est déjà dans toutes les têtes des joueurs, qui ne veulent pas reproduire les mêmes erreurs. "Arriver en finale, ça ne garantit rien, on l'a vu l'année dernière. Il faut repartir au boulot. On est content de passer cette étape. On ne savait pas ce que c'était de ne pas jouer de barrage. Il fallait se servir des 10 jours pour travailler. Physiquement, on était bien. On sait que Toulouse peut faire la passe de trois. On sait à quoi s'attendre. Si on n'arrive pas prêt, on connaît tous le résultat", a prévenu le capitaine Maxime Lucu au micro de Canal+.
Bordeaux, "un outsider sérieux" pour le Brennus
Tombeur de Toulouse en demi-finale de Champions Cup avant d'aller chercher le titre, l'UBB est-elle favorite face à des Hauts-Garonnais pourtant largement leader de la phase régulière (12 points d'avance) ? Yannick Bru ne veut pas s'enflammer. "La demie n'est pas souvent une étape sexy. On a passé le péage. On a su se remettre dedans physiquement. On avait un effectif bien frais. Une demi-finale, c'est vivre ou mourir. Tout l'effectif avait envie de passer une semaine de plus ensemble. Est-ce qu'on est favoris ? Je vous laisse tirer les étiquettes. L'an dernier, on était de vrais outsiders. Cette année, on a gagné en crédibilité avec ce titre européen. En Top 14, c'est un coup oui, un coup non. On a encore beaucoup de choses à prouver sur le plan national. On est un outsider sérieux. On n'a pas beaucoup de Boucliers chez nous. Sur le rugby, on progresse", a affirmé le manager bordelais.
Les Bordelo-Béglais, qui n'ont pas remporté de titre en championnat depuis la création du club en 2006, date de la fusion du Stade Bordelais et de Bègles, sont prêts à renverser des montagnes et prolonger la lune de miel après le sacre européen. Histoire d'ajouter une cerise sur le gâteau.