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UBB: Kepu veut "adopter le style de vie français"

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Sekope Kepu, le pilier australien de 29 ans, a été présenté ce mardi par l’Union-Bordeaux-Bègles. Le vice-champion du monde, ravi de rejoindre le Top 14, espère pouvoir rapidement s’acclimater à la vie dans l’Hexagone.

L’UBB va prendre un sérieux accent australien cet hiver. En attendant la superstar Adam Ashley-Cooper, le club girondin a présenté ce mardi sa nouvelle recrue : Sekope Kepu. Le pilier de 29 ans, qui ne débutera l’entraînement qu’à partir du 1er décembre (date du début de son contrat), a débarqué avec un maillot bordelo-béglais devant la presse.

L’occasion d’expliquer les motivations qui l’ont poussé à rejoindre le Top 14. « Une des raisons qui m’a fait venir ici, c’est de me tester contre quelques-uns des meilleurs piliers du monde, a développé le finaliste malheureux de la dernière Coupe du monde. Les mêlées françaises sont bonnes, et c’est une excellente opportunité pour moi de me développer en tant que pilier. Je cherchais vraiment ce challenge. »

Kepu : « Ma femme était un peu inquiète »

Un challenge qu’il compte relever en permettant à l’Union-Bordeaux-Bègles de franchir un palier. « Je pense que je peux apporter mon expérience du rugby international et du Super Rugby en Australie, a expliqué l’ancien joueur des Waratahs. Ça va être une expérience toute nouvelle pour moi. J’espère que j’aiderai l’équipe à réussir. J’aime être un leader en quelque sorte, donc c’est très excitant. »

Malgré la fatigue engendrée par le Mondial, Kepu assure avoir eu le temps de « s’aérer l’esprit et de se reposer ». Comme tout le monde, il a suivi avec effroi les attentats qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre à Paris. Mais il a hâte de découvrir l’Hexagone. « Pour être honnête, j’étais un peu nerveux, reconnait-il. Ma femme était un peu inquiète mais on peut être en danger partout dans le monde, tout peut arriver n’importe où. Donc on est heureux d’être ici, en sécurité. On veut vraiment adopter le style de vie français. »

Alexandre Jaquin avec Vincent Delzescaux, à Bègles