Un succès dans la douleur: Bayonne s’est fait peur pour sa première à domicile

Grégory Patat le confirme avec pragmatisme et honnêteté: "Ce qui comptent, ce sont les 8 points. En Top 14, il vaut mieux avoir des résultats que des performances." Le manager bayonnais n’était surement pas euphorique après la victoire de son équipe face à Montpellier. Simplement lucide sur la qualité de jeu produit par son équipe. "Aujourd’hui, on était borderline", reconnaît Gregory Patat. "On n’était pas une grande équipe. J’ai senti beaucoup de questionnement. Comment jouer? Sortir les ballons ou pas sortir les ballons ? Mais ce qui est positif, c’est de prendre 8 points sans montrer notre meilleur visage".
"Ça s’est joué à la pièce"
Même sans ce meilleur visage, et ce "manque de maîtrise", Bayonne confirme tout de même la tendance de la saison dernière: personne ne vient gagner à Jean-Dauger. Montpellier n’a donc pas réussi à faire sauter le verrou. Et pourtant, les Héraultais avaient été les premiers à ouvrir le score grâce à Gabriel Nagandebe à la 11e. Ils auraient même pu l’emporter sans les trois échecs de Domingo Miotti face au perche.
Mais au final, c’est Joris Segonds, côté Bayonne, qui enfila la cape du sauveur de l’équipe en réussissant une pénalité à la 77e au moment où le MHR semblait pourtant proche de l’exploit. "Il y a eu un tel manque de maîtrise qu’on ne peut pas dire qu’on était serein", avoue Arnaud Erbinartegaray. Ça s’est encore finalement joué à la pièce, et on voulait justement éviter ça". Pour les Bayonnais, il faudra pourtant relever le curseur d’un cran pour les prochaines journées qui s’annoncent un peu plus délicates, car après le déplacement à Castres, l’Aviron recevra Toulon et Toulouse.