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Vincent Clerc : "L’envie commence à vraiment revenir"

Vincent Clerc

Vincent Clerc - AFP

Victime d’une rupture du tendon d’Achille gauche alors qu’il revenait à la compétition après avoir eu la même blessure au tendon droit, Vincent Clerc était l’invité de Direct Rugby ce lundi sur RMC. Après deux jours très difficile, l’ailier de Toulon (35 ans) assure que le moral est de retour même s’il n’est pas sûr de pouvoir rechausser les crampons.

Vincent Clerc, depuis votre blessure au tendon d’Achille, on imagine que vos proches sont d’un grand secours…

Oui, ça a été dur, surtout les deux jours qui ont suivi la blessure. Au moment où tu reviens de ta blessure, où tu recommences à prendre du plaisir avec tes potes sur le terrain, il faut repartir à zéro. C’était un peu lourd. J’ai eu beaucoup de messages et de témoignages qui m’ont fait du bien. La famille est capitale dans ces moments-là. Petit à petit, le moral est revenu.

Aviez-vous déjà une gêne à ce tendon d’Achille ?

Non, c’est la première chose que j’ai demandé au chirurgien. Quelques jours auparavant, tout allait bien. C’est vraiment la faute à pas de chance, m’a dit le chirurgien. Ça arrive sur des retours de blessure.

Savez-vous quand vous pourrez être à nouveau opérationnel ? Avez-vous encore envie de faire les efforts pour revenir alors que vous avez 35 ans ?

Le chirurgien a été rassurant après l’opération. Il y a trois mois de cicatrisation de prudence. Après, ça dépendra de la façon dont je récupère, de l’investissement que je mets dans cette rééducation. Les premiers jours, c’est vrai que j’étais abattu. Mais c’est vite remonté. Je ne sais pas de quoi sera faite la suite mais je vais avancer semaine après semaine et me laisser la chance de faire une très grosse rééducation pour ne pas avoir de regret. L’envie commence à vraiment revenir pour la rééducation. Il est trop tôt pour prendre une décision.

Voyez-vous Toulon faire un coup face aux Saracens en Champions Cup ?

Il faut retenir les dernières minutes contre Sale (victoire du RCT 27-12). C’était le vrai visage de Toulon. Quand on porte le ballon, qu’on a envie de le garder, de pousser l’adversaire à la faute… C’est ce qui rendu Toulon si fort ces dernières années. Les Saracens ont ça aussi. Ce sera un bras de fer qu’il faudra remporter grâce à la patience et la froideur nécessaires dans ce match. Ce sera un gros combat mental. Il faudra faire le match parfait.