Wilko, le guide

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On l’avait laissé tête basse, après une « toute petite » performance en barrage face au Racing-Métro (17-13). On l’a retrouvé flamboyant, hier au Stadium, « accompagné » de son efficacité diabolique. Aux oubliettes les quatre tentatives manquées face aux Franciliens. Le parfum de la demi-finale contre Clermont (15-12), un grand rendez-vous comme « Wilko » les a toujours aimé, a redonné à l’ouvreur anglais sa réussite légendaire. Car c’est bien lui qui a propulsé Toulon en finale du Top 14, hier, à Toulouse.
Aujourd’hui, les ballons sont allés tout droit. »
Incapable d’inscrire un essai, l’équipe de Bernard Laporte s’en est remise aux coups de pied de son génial Britannique. Et cette fois, Jonny ne les a pas déçus. Ses cinq tentatives ont été transformées avec une précision chirurgicale. On ne peut pas en dire autant du Clermontois Morgan Parra, auteur d’un fatal 4 sur 6. « Je suis arrivé plein de confiance, comme d’habitude, explique Wilkinson. Aujourd’hui, les ballons sont allés tout droit. »
Arrivé sur la Rade en 2009, le chouchou de Mayol est à 80 minutes d’un nouveau rêve. L’un des derniers grands défis de sa carrière, soulever le Bouclier de Brennus. A 33 ans. « Le Top 14 est le championnat le plus le impressionnant du monde, gagner le Bouclier serait énorme, lâche-t-il. Mais le problème, c’est qu’il y a Toulouse. Avec son expérience, la puissance de ses joueurs, leur saison, ce sera un grand challenge. On fera tout ce qu’on peut pour faire un grand match et le gagner. » Pour cela, le RCT peut lui faire confiance.