Beauxis : « Je suis heureux »

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Quel a été votre premier sentiment à l’annonce de cette convocation, la première que vous pourrez honorer depuis l’arrivée du trio Lièvremont-N’tamack-Retière ?
Je suis très heureux bien sûr de retrouver enfin l’équipe de France. Je n’y ai pas joué depuis que le nouveau staff est au pouvoir. Ils proposent un projet de jeu différent, qui me convient, mais auquel je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter avec les grands. J’ai eu l’occasion de le pratiquer en moins de 21 ans. Maintenant, il va falloir s’adapter à l’échelon supérieur. Cela va être un challenge intéressant à relever, c’est très excitant.
Avec la blessure de David Skrela et la méforme de François Trinh-Duc, aviez-vous anticipé cette nouvelle ?
Disons que je l’attendais un petit peu. Pour autant, je n’ai pas regardé l’annonce du groupe en direct. J’ai regardé la composition à la télé après avoir reçu quelques messages. C’est toujours sympa d’y voir son nom écrit.
Vos débuts ont été retardés par une pubalgie qui vous a privé l’an dernier de 6 Nations et de tournée d’automne… Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Ça n’est jamais facile d’être blessé… Encore moins quand cela arrive au mauvais moment comme en novembre, juste avant de partir pour Marcoussis. C’est assez dur. Mais il faut savoir prendre son mal en patience. Il faut faire en sorte de se rétablir au mieux, retrouver ses sensations au fur et à mesure en effectuant de bons matches en club. On sait que cela passe par là. Aujourd’hui cela fait trois mois que j’ai repris et tout va bien.
Vous jouez plutôt à l’arrière avec le Stade Français mais c’est à l’ouverture que Marc Lièvremont vous imagine, votre poste de formation. Où va votre préférence ?
Tant que j’y suis, ça m’est égal. En club, il est vrai que j’ai tendance à jouer plutôt en 15. Mais on tourne pas mal avec Juan Martin Hernandez et ça me permet de jouer aussi en 10 de temps en temps. Enfin, on verra sur le stage comment ça se passe pour moi à ce poste.
Vous pourriez être associé à Sébastien Tillous-Borde à la charnière, comment abordez-vous ces retrouvailles ?
J’ai déjà joué avec ‘Titi’ chez les jeunes, en sélection du Béarn et avec l’équipe de France. On se connaît assez bien et je suis forcément impatient de le retrouver. Tout comme je suis impatient de retrouver Damien Chouly avec qui j’ai joué également en moins de 21 ans. Il y a aussi les quelques autres de notre génération qui se retrouvent là. C’est super pour nous.