Chabal : « Pas une grosse surprise »

Titulaire contre l'Irlande, le 2e ligne atypique du XV de France a été sacrifié au profit de Romain Millo-Chluski pour affronter l'Ecosse, samedi. - -
Sébastien Chabal, comment vivez-vous votre absence au sein du XV de France qui sera opposé samedi à l’Ecosse ?
Bien. C’est dans la logique du turnover opéré dans le cinq de devant. Ça c’était déjà produit cet automne. Ce n’est donc pas une grosse surprise. Nous avons effectué une analyse vidéo ligne par ligne. Marc (Lièvremont) a convoqué les trois deuxième ligne et il était apparemment satisfait de nos performances à tous les trois (Lionel Nallet et Romain Millo-Chluski). Nous n’évoluons pas dans le même registre mais nous sommes complémentaires. C’est ce qui fait notre force.
On vous reproche de ne pas avoir joué contre l’Irlande comme un vrai 2e ligne. Que répondez-vous ?
Oui mais ça, ce sont des constats de journaliste. On a regardé la vidéo à plusieurs reprises, c’est vrai qu’on voit que je suis un peu moins présent dans le travail obscur que Lionel (Nallet) ou Romain (Millo-Chluski). Mais je fais d’autres choses qu’ils ne font pas. Alors qu’est-ce qu’un deuxième ligne aujourd’hui ? C’est un peu entre un pilier qui doit se consacrer aux tâches ingrates et un troisième ligne. Je suis un mix des deux.
Un peu à la manière d’un Jason White que vous côtoyez à Sale…
Moi et Jason, on est un peu pareils. Jason peut aussi bien jouer 2e ligne que 3e ligne. Et ça ne fait pas pour autant toute une polémique en Ecosse.
Que pensez-vous de cette équipe écossaise ?
C’est une équipe qui adore jouer, qui est très bonne pour déplacer le ballon. Quand les Gallois se sont relâchés un petit peu, l’Ecosse a continué jusqu’à la 80e minute. Ils n’étaient pas loin de revenir. Il faut vraiment se méfier de cette équipe.
Comment voyez-vous cette rencontre ?
Comparé à l’Irlande, ce sera un match totalement différent. On savait que ça allait être compliqué à Dublin. Cela a été le cas et on l’a payé cash. Mais nous avons des regrets parce qu’il y avait largement la place de gagner. On a fait tout le jeu. Nous avons marqué nos points et presque tous les leurs. Ils n’ont pas fait grand-chose. Nous devons maintenant nous remobiliser, continuer à avancer et travailler.