Clerc : « Nous n’avons pas la trouille »

L'ailier toulousain s'attend à un gros match. - -
Vincent Clerc, avez-vous peur de ce match contre l’Afrique du Sud ?
Non. Nous n’avons pas la trouille. On a toujours rencontré des joueurs violents sur le terrain. C’est vrai qu’ils sont particulièrement virulents et performants. C’est à la limite, parce qu’ils mettent énormément d’engagement. Ils remportent souvent les matchs en gagnant le combat de la pression physique avec et sans ballon.
Ils usent également de nombreuses chandelles…
C’est ce qu’on a vu. Physiquement, ils sont souvent au rendez-vous, sur le jeu au sol notamment. C’est là qu’ils gagnent les matchs. On a vu beaucoup d’images sur lesquelles ils ne se compliquent pas là vie et balancent des chandelles avec beaucoup de monde dessous pour essayer de créer un cafouillage. Ils profitent ensuite de ces situations pour marquer des essais.
Comment se préparer ?
On ne peut pas préparer cela de manière particulière, ci ce n’est avoir une grosse solidarité et être nombreux au point de chute. Le but est de couper les courses pour permettre à celui qui va réceptionner les ballons d’être le plus à l’aise possible. Après, si on leur met une pression supplémentaire sur les regroupements, ils devraient être moins confortables pour relancer les ballons.
On imagine également que ça vous fait plaisir de jouer à Toulouse…
Evidemment. Parce que Toulouse, c’est mon club depuis sept ans et parce que Toulouse reçoit peu de matchs internationaux. A chaque fois qu’on a l’occasion d’accueillir ce genre de rencontres, c’est une effervescence particulière pour la ville. La ville et la région adorent le rugby, alors quand Toulouse accueille ce genre de rencontres, avec beaucoup de Toulousains, c’est toujours particulier.