
Médard : « Apporter mon expérience »

Maxime Médard - -
Maxime, on vous imagine heureux de revenir en équipe de France, un an après votre grave blessure à un genou.
Je suis très fier d’être rappelé. Ça fait une belle histoire pour vous, les journalistes… Je suis très content, mais on verra comment ça se passe la semaine prochaine. J’ai travaillé pour ça. Mon travail personnel paie, mais c’est également le travail du Stade Toulousain qui paie.
Attendiez-vous cette convocation avec impatience ?
On espère toujours. Depuis trois ou quatre semaines, je me sens bien au niveau des sensations et sur le terrain. Je fais des erreurs, mais je fais des matchs complets. C’est aussi dû à mes coéquipiers qui me permettent de m’exprimer. C’est un peu grâce à eux que je reviens.
Vous revenez dans un contexte difficile…
Oui, mais je pense qu’il manque peu de choses pour que l’équipe de France retrouve la victoire. C’est difficile pour l’équipe de France, mais il ne faut pas oublier les trois victoires de la tournée d’automne et les beaux matchs.
Quelles sont vos impressions de l’extérieur ?
On cherche toujours à avoir l’excellence. L’équipe de France a mal débuté le Tournoi avec une défaite en Italie. Après ça, contre les Gallois, ça perd de justesse et contre les Anglais, c’était l’équipe en forme du moment. C’était difficile d’y gagner. Pour pouvoir passer à autre chose, il faut maintenant gagner en Irlande.
« Je sais ce que j’ai à faire »
Ça ne va pas être facile…
L’équipe de France a toujours relevé la tête dans les moments difficiles. On peut faire quelque chose. A nous de mettre les choses en place et de bien travailler durant la semaine pour aller y gagner. J’essayerai d’apporter mon expérience. Je n’ai pas 50 sélections, je ne vais pas tout révolutionner, mais je peux apporter quelque chose. On verra si je joue ou pas.
Comptez-vous sur votre complémentarité avec Clerc et Huget ?
On verra qui débutera. Je ne fais pas encore attention à cela. Maintenant, c’est vrai qu’on se connait bien. J’ai vu dans les journaux que l’équipe de France manquait de jeu offensif. On peut peut-être apporter ça à cette équipe.
Votre blessure au genou n’est-elle plus qu’un mauvais souvenir ?
Je ne sais pas si c’est de l’histoire ancienne, mais j’ai tout fait pour être à 100%. J’essaye de ne pas mettre l’équipe en danger. On veut montrer plein de choses, mais je n’ai pas les mêmes sensations qu’il y a un an, avant la blessure. Je ne me prends pas la tête. Je fais ce que j’ai à faire.